Les critères ouvrant droit à l'aide financière au profit des 33 associations en activité dans la commune d'Oran ont été définis par la direction du Bureau d'Aide Sociale qui se réfère aux travaux de la commission installée au niveau de l'APC. Les trois critères, exigés conformément aux textes de la loi 90/31 du 4 décembre 1990, se rapportent aux modalités d'organisation et de fonctionnement de l'association, son impact sur la société et le bilan de ses activités sur le terrain. « Chaque association doit présenter des documents fiables reflétant sa performance et ses objectifs pour l'amélioration du cadre de vie des citoyens en évitant les activités routinières », relève-t-on auprès du directeur du Bureau d'Aide Sociale dont les services sont représentés au niveau des douze secteurs urbains que compte la commune. S'agissant des autres associations agréées dans les domaines sportif, culturel, social et humanitaire, il est surtout recommandé la prise en charge de la qualité des relations, notamment avec les comités de quartiers, dont les représentants font un travail de proximité remarquable auprès des habitants en les associant à des initiatives de volontariat pour préserver et embellir l'environnement, notamment. Pour cette catégorie, des insuffisances sont enregistrées pour ce qui est des locaux, des relations avec l'administration et aussi des moyens financiers, sachant que les comités ne disposent pas de subventions de la part des collectivités locales à l'exception des aides matérielles. Il existe près de 3000 associations et comités recensés à Oran et dont une grande partie manque de clarté dans les démarches, selon les responsables du bureau qui affirment que la direction est au service des associations qui représentent d'abord la société civile.