El Harrouch : Une cité envahie par les rongeurs La prolifération des moustiques et des rongeurs à la cité des 150 logements a fait réagir les habitants qui ont dénoncé « le laxisme des responsables locaux ». La situation est effectivement plus qu'inquiétante et risque même d'engendrer de graves problèmes de santé publique. Les habitants de la cité mettent en cause la détérioration des canalisations des eaux usées, qui se déversent dans les vides sanitaires. Contacté, le représentant de l'OPGI de l'unité d'El Harrouch a estimé que la solution est du ressort de l'ONA et que l'OPGI est disposée à y contribuer. Pour sa part, un responsable local de l'ONA a tenu à préciser que celle-ci travaille à la demande de l'APC et qu'elle n'intervient que sur le réseau d'assainissement externe. « Le problème des vides sanitaires incombe à l'OPGI, néanmoins nous pouvons intervenir si on nous saisit officiellement », a-t-il ajouté. En attendant, les eaux usées continuent de miner le quotidien des habitants, et la saison estivale risque d'être chaude et « dangereuse » à El Harrouch. Des logements en attente Dans une lettre adressée au ministre de l'Habitat, les bénéficiaires du quota de 24 logements participatifs à El Harrouch ont demandé à ce que lesdits logements soient distribués. « Nous avons accompli toutes les procédures et entamé le payement régulier des tranches depuis 2006, mais à ce jour nous attendons de bénéficier de nos droits », lit-on dans la correspondance. Ils mettent également en évidence les multiples contraintes financières auxquelles ils font face. « Nous nous sommes adressés aux responsables locaux à plusieurs reprises, alors que les logements sont aujourd'hui totalement achevés », ont-il fait savoir. Pour sa part, le responsable de l'unité de l'agence foncière d'El Harrouch a tenu à apporter des précisions en déclarant que les formalités procédurales sont l'unique raison qui retarde encore la distribution, disant à ce sujet : « A notre niveau, nous ne voyons aucun inconvénient à distribuer ces logements, nous attendons juste que la DUC, que nous avons saisie en novembre dernier, nous délivre enfin le certificat de conformité. Je peux assurer les bénéficiaires qu'une fois le certificat délivré, on procèdera directement à la distribution. » Mort suspecte d'un bébé à l'hôpital Le procureur de la République près le tribunal d'El Harrouche a requis 18 mois de prison ferme à l'encontre de deux sages-femmes et d'une infirmière travaillant à l'hôpital de la même ville. Elles sont accusées par un citoyen de la ville de Ramdane Djamel, qui a déposé plainte contre elles, d'avoir causé le décès de son enfant, mort juste après l'accouchement de sa femme. Lors de l'audience, cette dernière a déclaré qu'elle a accouché seule, sans assistance. « Personne n'est venu m'assister et mon bébé s'est alors renversé sur le sol pour mourir sur le coup », a-t-elle précisé. Pour leur part, les trois accusées ont nié en bloc toutes les accusations et ajouté que le bébé est mort de « mort naturelle ». « Nous avons accompli notre travail comme il se doit depuis l'arrivée de cette femme jusqu'à son départ », dira l'une d'elles. Le mari, lui, est allé encore plus loin en rapportant que des personnes l'ont approché après le décès de son enfant et lui ont proposé une somme d'argent contre le retrait de sa plainte. Le jugement est mis en délibéré.