Dans l'espace de quelques jours seulement, quatre entreprises activant dans la zone industrielle de Ben Boulaïd ont récemment été victimes de vol par effraction. Ce phénomène, fort inquiétant, a tendance à prendre de l'ampleur sans que les auteurs de ces forfaits à répétition soient arrêtés. Le vol concerne notamment le matériel électronique et informatique, l'appareillage de photographie, le matériel destiné à l'impression sur maquette et surtout de l'argent dont le montant dépasse les 100 millions de centimes. C'est surtout le manque d'éclairage le soir qui aurait facilité le mouvement des groupes de malfaiteurs. Contacté, un opérateur économique n'a pas manqué de dénoncer une situation qu'il a qualifiée d'anachronique. « Nous payons des taxes à la caisse publique alors qu'en contrepartie, nous sommes comme lâchés dans la nature. La zone industrielle manque de commodités les plus élémentaires, à savoir l'éclairage public, le pavage dans les normes, des routes non bitumées et surtout la sécurisation des lieux qui y fait défaut », s'est-il indigné. Pour cet industriel, l'APC et la Gestimit (Société responsable de la gestion de la zone industrielle) se rejettent mutuellement la balle, alors qu'il y a urgence à sécuriser et à viabiliser cette zone.