Des peines de prison ferme allant de deux (02) à sept (07) ans ont été prononcées hier par le tribunal correctionnel de Skikda contre les 30 personnes, dont deux anciens PDG et des cadres poursuivies dans le cadre l'affaire de la société de maintenance industrielle Somik, une filiale de Sonatrach. Deux autres accusés poursuivis dans cette même affaire ont été acquittées. Des peines d'exclusion des marchés publics pour une durée de cinq années ont également été retenues contre plusieurs entreprises ayant opéré en tant que sous-traitants au profit de la Somik et les entreprises étrangères citées dans cette affaire ont écopé pour leur part d'une amande de 2 millions de dinars. Les 30 personnes, dont deux anciens PDG et des cadres de la filiale, comparaissaient pour une affaire de « dilapidation, usage de faux, abus de fonction et octroi de biens indus » en relation avec l'attribution de marchés engagés dans le cadre de la construction du méga-train GNL dans la plateforme pétrochimique de Skikda. L'enquête diligentée par la section de recherche de la gendarmerie en 2012 avait révélé « une dilapidation de 248 milliards de centimes »selon les débats de l'audience.L'enquête des gendarmes a concerné dans un premier temps 55 personnes, dont 11 femmes et quatre représentants de sociétés françaises, anglaises et japonaises.