Cette structure de transport de catégorie «A», a été mise en service depuis quelques mois, alors qu'actuellement, elle est à moitié fermée, en raison de la mauvaise gestion des autorités concernées, à leur tête la direction des transports de Laghouat. La nouvelle gare routière, censée répondre aux exigences de la nouvelle carte de transport et de l'extension urbaine qu'a connue ces dernières années la ville de Laghouat, est utilisée actuellement uniquement pour les longues dessertes. Ce qui a poussé la Société de gestion des gares routières d'Algérie, Sogral, de lever la main de sa gestion. «La décision non étudiée prise par la direction des transports imputant les lignes plus actives, dont Ghardaïa et Hassi R'mel et Aflou, à l'ancienne gare routière, et la décision des taxis de suivre les bus, ont réduit la rentabilité de la gare en créant, en effet, une crise financière considérable qui a abouti à mettre plus de 17 travailleurs en chômage», expliquent des sources concordantes de Sogral. Selon les mêmes sources, suite à des réunions régulières organisées entre le ministre des Transports et le PDG de Sogral, des instructions assez fermes ont été données aux autorités locales de Laghouat pour régler le problème et ressusciter la nouvelle gare routière, mais en vain ! «Des bus et des taxis continuent toujours à fonctionner au niveau de l'ancienne gare routière qui est gérée de manière opaque et par des personnes extra légales…», ajoutent nos sources. Les commerçants sont forcés, quant à eux, de fermer leurs locaux. «J'ai loué un local pour une somme de 26 millions de centimes par mois, et si la situation demeure comme elle est, on doit inévitablement baisser le rideau», précise un des commerçants concernés. Au moment où le citoyen de Laghouat souffre des conditions lamentables que l'ancienne gare routière connaît et que les responsables des transports à Laghouat fuient leurs responsabilités, une gare routière qui a coûté plus de 70 milliards de centimes reste inexploitée !