Le ministre brésilien des Affaires étrangères, Celso Amorim, en visite à Téhéran, a demandé hier à l'Iran des garanties que son programme nucléaire n'a pas de « visées militaires » et appelé toutes les parties à être « flexibles » pour parvenir à un compromis sur le nucléaire. « L'Iran doit pouvoir mener des activités nucléaires pacifiques, mais la communauté internationale doit avoir des garanties qu'elles ne violent pas (les règles internationales) et qu'elles ne soient pas détournées à des fins militaires », a déclaré M. Amorim, lors d'une conférence de presse à Téhéran. « Il y a quelquefois des doutes, le Brésil affirme que toutes ces ambiguïtés doivent être levées », a-t-il ajouté. Il a par ailleurs ajouté que l'Iran et les grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) doivent être flexibles pour arriver à une solution de compromis à propos d'un l'échange de combustible. « Nous accordons une grande importance à l'échange de l'uranium. Nous espérons qu'un accord verra le jour. C'est un accord important qui permettra de créer la confiance (...) mais comme toute négociation toutes les parties doivent être flexibles », a-t-il ajouté.