La direction du Centre hospitalo-universitaire (CHU) Nedir Mohamed de Tizi Ouzou a organisé, dans l'enceinte de l'hôpital, mercredi 8 mai, une journée portes ouvertes sur le thème «Ramadhan et santé». Cette initiative, intervenant au troisième jour du mois de Ramadan, a drainé des dizaines de citoyens et citoyennes, notamment des malades, voulant se faire contrôler, gracieusement, par une équipe de médecins quant à leur taux de glycémie, leur tension artérielle et autres. L'occasion a donné lieu à des séances d'orientation, avec des équipements nécessaires et sous des chapiteaux installés à cet effet, par une pléiade de médecins au profit de nombreux diabétiques et autres malades, dont des cardiaques. Des conseils ont été prodigués à ces derniers en ce qui concerne leur santé en général et surtout sur le comportement approprié pour chacun à adopter pendant ce mois de jeûne. Des prospectus ont été distribués, sous forme de fiches techniques, dans lesquelles il est précisé ce qu'il y a lieu de faire, suivant l'âge et le sexe de chacun, sa maladie, son état de santé, etc. Dans ces documents, il est notamment notifié, se basant sur les données de l'OMS (Organisation mondiale de la santé), les «dangers ou les avantages» du jeûne concernant les citoyens de tous âges. Les personnes âgées, est-il expliqué, «à partir d'un certain niveau de faiblesse, ne doivent plus jeûner pour préserver leur santé». Des conseils y sont donnés également sur le «jeûne et la grossesse», le «jeûne et l'allaitement», le «jeûne et la prise de médicaments», le «jeûne et la canicule», les risques de complications, d'accident vasculaire cérébral (AVC) qu'encourt tout jeûneur atteint d'hypertension artérielle ou le diabétique, etc. Les documents mis à la disposition des citoyens donnent en outre de précieux conseils et informations sur le «jeûne et les maladies ulcéreuses, cardiovasculaires, rénales, asthme», ainsi que, dans d'autres cas, sur «les bienfaits du jeûne» pour la santé, lorsque cette pratique religieuse est conjuguée à une alimentation saine et une activité physique. Dans ce contexte, les catégories de personnes concernées sont invitées à «ne pas perdre les bénéfices du jeûne par une surabondance alimentaire», après la rupture du jeûne et lors de la prise du s'hor.