La responsable de la coopération à l'ambassade du Canada à Alger, Mme Randall Christine, ne pourra pas se rendre, aujourd'hui jeudi à Béjaïa, pour inaugurer le Festival du film francophone qui s'y tiendra et honorer le rendez-vous pris au Centre de documentation des droits de l'homme (CDDH). Le département ministériel de Yazid Zerhouni vient d'opposer une fin de non-recevoir à sa demande d'autorisation de déplacement. C'est le motif que les responsables du CDDH ont dû donner pour s'excuser de l'annulation de la rencontre que la diplomate canadienne devait y avoir avec des représentants de la société civile. Mme Randall est aussi attendue, aujourd'hui, à la Maison de la culture qui s'apprête à abriter le festival du film francophone que pilote, cette année, l'ambassade du Canada. Plusieurs autres ambassades de pays francophones, européens et africains y prennent part. Les pouvoirs publics soumettent tout déplacement d'un diplomate étranger à l'intérieur du territoire national à l'introduction d'une demande auprès des services des Affaires étrangères algériens. Pour des raisons d'insécurité dans certaines régions, la délivrance d'un visa s'accompagne automatiquement de la mise en place d'un dispositif pour assurer la sécurité du diplomate. Selon notre source, la non-autorisation du déplacement de la représentante canadienne dans la ville de Béjaïa n'a pas été suivie de motifs.