Depuis l'entrée en vigueur du nouveau code de la route, le 1er mars, plus de 120 retraits de permis de conduire et une cinquantaine de propositions de retrait de permis hors agglomérations ont été enregistrés. Des statistiques et un durcissement de la loi qui ne semblent pas décourager, outre mesure, les chauffards puisqu'en comparaison des mois de janvier et février derniers, où il a été recensé respectivement 87 accidents avec 12 morts et 137 blessés et 67 accidents qui ont fait 104 blessés et 9 morts, le mois en cours a lui aussi sa moisson de deuils et d'hospitalisations. Ces retraits ont été dictés par des infractions allant de l'accident mortel ou corporel à la conduite en état d'ébriété, en passant par l'excès de vitesse. Le conducteur, se voyant tomber sous l'une des 17 infractions commandant le retrait de permis immédiat, a 48 heures au maximum pour déplacer son véhicule et le mettre à l'arrêt en attendant la délibération de la commission de wilaya qui statuera sur le cas du chauffard. Cette commission réunit les représentants de la DRAL, de la direction des transports, des services de sécurité, du syndicat des taxieurs et des transporteurs ainsi que d'un agent de coordination de transports.
