Les athlètes de Tamalous à Genève ! Les athlètes de l'association le Défi de Tamalous s'apprêtent à prendre part aux championnats du monde de nunchaku, prévus à Genève le 25 juin prochain. C'est là une grâce accordée par les organisateurs de cette manifestation aux sportifs de Tamalous qui n'ont pas réussi, il y a juste quelques semaines, à participer aux compétitions du Grand prix d'Europe prévu le 27 février dernier à Huningue (France) suite aux retards enregistrés dans l'octroi des visas. De passage à notre bureau, les sportifs ont fait part de leur grande satisfaction des démarches engagées par plusieurs secteurs après la publication dans les colonnes d'El Watan d'un article relatif à leur mésaventure avec le consulat général de France à Annaba. « Le président de la Fédération des arts martiaux a promis de nous aider en acceptant d'introduire notre discipline (nunchaku et sport de combat) dans la fédération. C'est là un geste qui nous permettra une meilleure représentation puisque avant on ne représentait qu'une simple discipline pas assez pratiquée ni connue en Algérie », a tenu à déclarer le jeune Chalabi, vice-champion du monde de nunchaku. Il a aussi laissé entendre que « devant le niveau très appréciable des athlètes algériens, les instances de la Fédération internationale de nunchaku, combat complet, arts martiaux modernes et affinitaires (Finca) ont accepté de nous laisser concourir à Genève dès qu'elles ont pris connaissance des difficultés rencontrées pour l'obtention des visas alors qu'on devait d'abord prendre part au Grand prix d'Europe qui représente un passage obligé et qualificatif pour les championnats du monde ». Dix athlètes, dont quatre filles, représenteront ainsi Skikda et l'Algérie à Genève. Les chances de décrocher des médailles seraient, aux dires du jeune Chalabi, très grandes. Le droit des consommateurs en débat Une journée d'information et de vulgarisation a été tenue dernièrement à Skikda afin d'induire de nouveaux réflexes chez les consommateurs. Parrainée par la direction du commerce de la wilaya et organisée par l'Association locale pour la protection et la défense des consommateurs (Asprodec) la rencontre a été rehaussée par la présence du directeur régional du commerce. Marquant le retour de l'association sur la scène publique, la rencontre se voulait aussi, selon les dires de son président, « une occasion pour débattre des moyens de défense des intérêts des consommateurs et un moyen d'informations du dispositif légal relatif à la consommation ». Plusieurs communications ont été présentées. Allant du point de vue religieux aux pénombres de l'OMC, ces interventions donnaient dans leur majorité un sentiment de « déjà vu et déjà entendu ». Sans chercher à réussir une approche plus spécifique et susceptible d'attiser les débats, certaines communications se limitaient à des généralités qui s'assimilaient beaucoup plus à des rapports d'exercice administratif qu'à une présentation réfléchie et informative. Cette petite lacune n'est cependant pas spécifique à Asprodec puisqu'à Skikda on a fini par s'accoutumer à voir toujours les mêmes communicants qui reviennent dans chaque événement.