De prime abord, les détails ayant entouré la quarante-sixième édition de la finale de la Coupe d'Algérie 2010 ne laissent à personne le moindre remords. Et pour cause, la bonne entame de la partie par les arbitres désignés pour la circonstance, en faisant preuve d'intransigeance pour éradiquer les premières prémices des contacts entre joueurs habillés d'un semblant de violence, en s'opposant à la contestation avec véhémence et le tout habillé de clémence, a donné à l'arbitrage de cette finale de la consistance. Le mérite des officiels relevé durant les 90 minutes dans le sens pratique est l'utilisation habile du sifflet et des drapeaux grâce à l'introduction récente en Algérie du kit-oreillette (moyen de communication entre les arbitres très efficace), en décelant les fautes cachées et certaines positions entachées. D'une manière générale, on retiendra de cette empoignade des buts propres, beaucoup de rappels à l'ordre, des avertissements (justifiés) en nombre afin d'éviter (sur le terrain) le désordre. En plus de ces aspects, les joueurs des deux camps méritent reconnaissance pour leur bonne tenue et surtout du respect.