Les communes de Talassa et d'Ouled Farès sont presque paralysées suite à un conflit entre les présidents d'APC et les autres membres de l'Assemblée communale. Les communes de Talassa et d'Ouled Farès sont presque paralysées suite à un conflit entre les présidents d'APC et les autres membres de l'Assemblée communale. Les contestataires ont décidé de retirer leur confiance aux maires concernés pour des raisons liées à la gestion de ces collectivités. L'APC d'Ouled Farès est en crise depuis quatre mois et, dans une correspondance adressée au wali de Chlef le 11 avril dernier, les neuf élus composant l'exécutif communal réitèrent leur détermination à « destituer le P/APC » en application de l'article 55 du code communal. Blocage administratif « Notre décision met fin aux rumeurs selon lesquelles nous avons révisé notre position ; nous ne sommes plus disposés à travailler avec ce responsable. Nous demandons, une nouvelle fois, au wali d'en prendre acte et de prendre les mesures qui s'imposent en pareils cas afin de normaliser la situation et de débloquer les activités de cette importante commune », écrivent-ils dans leur correspondance. Non loin de là, une autre commune, en l'occurrence de Talassa, est en proie aux mêmes problèmes. La crise qui couvait a fini par déboucher sur un divorce (non encore consommé) entre le maire et les membres de son assemblée. Là aussi, les motifs avancés ont un lien direct avec la gestion de cette commune rurale qui a beaucoup souffert du sous-développement et du terrorisme.