Le conflit entre élus persiste dans les communes rurales de Talassa et d'Ouled Farès, au Nord et à l'Ouest de Chlef. Les premières victimes de ces luttes internes sont évidemment les citoyens qui assistent impuissants à la déliquescence des services de l'Etat. La gestion de ces collectivités est, en effet, mise à mal par ces comportements qui entravent sérieusement leurs activités, autant sur le plan administratif que celui des projets, et autres liées au développement local. Aux dernières nouvelles, l'impasse dans laquelle se trouvent ces deux APC, a accentué la colère et le mécontentement des populations qui ont le sentiment d'être prises en otage par les antagonistes, dans l'indifférence des pouvoirs publics. Rappelons que le conflit est né suite à la décision prise par les élus de l'exécutif communal de retirer leur confiance aux deux présidents d'APC pour des motifs liés à la gestion de ces communes. Hormis quelques tentatives de conciliation menées sans résultat, l'administration tarde à prendre les mesures qui s'imposent en pareils cas. Elle n'a pas cru nécessaire, par exemple, de confier la gestion de ces communes aux chefs de daïra, comme elle l'avait fait pour celles de Tadjena et d'El Hadjadj, en attendant de dénouer la crise.