La réunion, qui devait se tenir dimanche, à 15 h, au siège de la daïra d'Ouled Farès, pour désigner un nouveau maire, n'a finalement pas eu lieu pour des raisons inexpliquées. Les élus, dont le P/APC actuel, ont été informés à 11 h de l'annulation de cette rencontre sans aucune justification. Il faut dire que, la veille, les responsables locaux avaient eu vent du mécontentement d'associations qui soutiennent le maire en poste. Celui-ci, pour rappel, avait fait l'objet, il y a six mois, d'un retrait de confiance de ses pairs pour des raisons liées, semble-t-il, à la gestion de cette collectivité. Des griefs que l'intéressé a vite démentis en rejetant la balle à ses détracteurs. Pour l'heure, l'APC est gérée par ce dernier en attendant la suite que compte réserver la wilaya à cette affaire. Il convient de signaler que, pendant toute la durée du conflit, l'administration est restée murée dans un silence étrange, ne se souciant guère des conséquences d'une telle impasse sur la vie socioéconomique locale. C'est le cas aussi pour Talassa, l'autre commune en crise depuis des mois. Pour preuve, la délégation de la wilaya est passée par là, jeudi dernier, mais elle n'a pas daigné s'arrêter pour s'enquérir de la situation qui prévaut dans cette contrée ayant beaucoup souffert du terrorisme. S'il est en rupture avec son exécutif, le président de l'APC continue à jouir du soutien appuyé de la majorité de la population.