L'Algérie en campagne de charme a réussi à attirer dans le stand de Gestour et de l'Office national du tourisme (ONT) plusieurs visiteurs qui ont été conviés à une balade en Méditerranée, cœur et âme du romantisme, aux confins du Sahara. Gestour a une mission bien précise : relancer l'investissement, intégrant dans son champ d'action les opérations de privatisation-partenariat, la remise à niveau des entreprises et la dynamisation du processus de privatisation-partenariat comme modalité de développement. Mustapha Chaoui, assistant auprès du directoire chargé de la promotion et du marketing, nous a affirmé : « On participe à cet événement majeur et incontournable pour la deuxième année consécutive avec un stand personnalisé. » Il évoque les facettes de notre patrimoine et les sites de notre pays. Il y a la représentation de Ghardaïa, capitale du M'zab et porte du désert, La Casbah d'Alger, ville séculaire, et l'Oasis rouge Timimoun. Il y a aussi un programme d'animation, des expositions de bijoux berbères, le tatouage traditionnel au henné et la dinanderie. Dix filiales sont représentées (parc hôtelier et tour-opérateurs) qui ambitionnent de refléter la diversité du produit algérien. » Cette participation est importante car, selon le responsable du marketing de Gestour, « la France a un potentiel considérable parmi les marchés émetteurs. Il y a aussi les anciens habitants de l'Algérie qui veulent effectuer des voyages initiatiques pour retrouver leurs racines (un retour aux sources). C'est aussi une excellente opportunité pour s'informer sur les tendances du marché et rencontrer des partenaires ». Une remarque s'impose : il semble y avoir une évolution dans l'état d'esprit des visiteurs qui sont passés du stade des réticences à celui de la quête des informations sur les modalités pratiques d'organisation de séjours et de circuits. Est-ce suffisant pour dire que le tourisme algérien a retrouvé des couleurs ? Peut-être pas, car il existe encore certains freins qui retardent le décollage. Lors de la visite de l'ambassadeur d'Algérie en France, il en a cité quelques-uns : « Les lits mis en exploitation ne sont pas aux normes mondiales et les prix offerts ne sont pas attractifs », mais il précise néanmoins : « Je suis content de voir l'importance du stand et l'affluence nombreuse. La destination Algérie retrouve progressivement sa place dans le marché touristique. Le pays est dans une phase positive : nous avons délivré 106 000 visas en 2004 alors que nous n'en avons octroyé que 10 000 en 1998. » Pour aller plus vite, l'Algérie doit se laisser voir, s'afficher et séduire. Dans ce contexte, l'Algérie a désormais son guide de voyage. Le Petit Futé, maison d'édition spécialisée dans le tourisme, a publié le premier ouvrage du genre sur le pays, proposant un avant-goût d'évasion. « Il existe énormément d'opportunités », remarque Hammouche Belkacemi, directeur général de l'ONAT. La participation à ce salon a été fructueuse : « Nous allons organiser une traversée de l'Algérie aux lecteurs de Témoignage Chrétien pour 2 groupes et pris option pour un 3e groupe. Il est prévu aussi l'accueil des croisières avec une escale à Alger - tourisme culturel autour du pourtour méditerranéen et renforcement de la destination Sud. »