En raison du malaise qui prévaut et à l'intention des élus MSP et RND en rupture de ban avec l'assemblée en vertu du boycott en vigueur depuis octobre 2004, décidé à la suite des changements introduits par la majorité FLN (17) au niveau des titulaires des postes de vice-président et président de commission, le groupe FLN, conforté par le soutien actif des élus El Islah (7), vient de rendre public un communiqué par lequel il invite lesdits élus au nombre de 14 à prendre leurs responsabilités et à participer à la prise en charge des préoccupations des citoyens qui ne sauraient être les otages des attitudes politiques. Le FLN qui fait appel à la qualité de membre desdits élus pour jouer leur rôle d'opposition de minorité dénonce « le marchandage » inavoué de certains. Alors que les élus MSP se refusent à commenter le geste du FLN et préfèrent s'en remettre à un élu RND, lequel serait mandaté pour négocier au nom des 14 élus, au RND on fait état de contacts positifs : ces élus semblent disposés à rejoindre l'assemblée moyennant quelque chose. On n'exclut pas que l'élu RND cité plus haut, démissionnaire (verbalement) de la commission des affaires sociales dont il était président, paye les frais de ce rapprochement. Au sein de la majorité FLN-El Islah, on se félicite de la normalité du fonctionnement de l'assemblée au regard de l'adoption de plusieurs rapports en dépit du boycott en vigueur. On se sent renforcé maintenant que deux élus El Islah, auparavant suspendus par le secrétariat national du parti, viennent d'être réhabilités si l'on en juge par l'invitation qui leur a été faite de participer à la conférence des élus El Islah prévue pour le 31 mars à Zéralda.