C'est mercredi que A. Chetouane, d'obédience RND, a été installé dans son poste de président de l'APC de Sidi Abderrahmane, à 60 kilomètres au sud du chef-lieu de Tiaret en remplacement de M. Othmane Cheïkh, limogé par la wilaya. Cet élu est toujours poursuivi après une incarcération d'un mois à Sougueur. L'installation a également concerné un vice-président du même bord politique. Cette Assemblée fourvoyée dans des querelles internes sur fond de dissensions tribales, depuis son élection en novembre 2007, reste toutefois décimée. Jusqu'alors, trois de ses membres sont poursuivis dans deux affaires distinctes par le tribunal de Ksar-Chellala pour faux et usage de faux et dilapidation de biens publics de par la gestion de l'habitat rural et les mises en défens en milieu steppique. D'autres élus, issus du FLN, avaient démissionné et ne sont plus retournés aux affaires. Le maire déchu, M.Othmane Cheïkh, contacté hier, dit être « victime d'une machination, car la gestion des mises en défens était du ressort de toute une commission ». Ajoutant que, pour le faux dont il est accusé, « il y a des témoins ». Sidi Abderrahmane est loin de clore le chapitre des poursuites des élus. D'autres élus des communes comme Mellakou, Rechaïga et Tiaret sont interpellés pour leur gestion.