La session ordinaire de l'APC de Souk Ahras, tenue jeudi dernier, a ravivé la flamme des hostilités contenues depuis des mois grâce aux efforts du courant modéré au sein de l'exécutif communal. Des échos qui nous sont parvenus quelques heures après la réunion, présidée par le vice-P/APC, ont fait état d'une opposition farouche de la part de la majorité des élus quant à la révision à la baisse des droits de baux des stands dépendant du marché des fruits et légumes, Ouarti Abderrahmane. « Les recettes de la commune qui sont en deçà de la moyenne ne sauraient supporter un tel caprice à l'adresse des locataires déjà endettés auprès de la commune », nous a déclaré un membre de l'APC ayant requis l'anonymat. Un autre ajoutera : « C'est un non-sens par rapport à une commune qui se veut financièrement équilibrée et nous doutons fort que l'élu porteur de cette proposition ne soit pas impliqué de manière directe dans la gestion anarchique de nos marchés, voire dans des transactions douteuses avec les prête-noms qui gèrent les stands des fruits et légumes. » Dans ce même ordre d'idées, il a été décidé de revoir à la hausse les droits de désistement de ces commerces cédés parfois de manière illégale à raison de un million de dinars. Ainsi, ces mêmes droits seront désormais fixés à 200 000 DA au lieu du million. La rentabilisation de la salle des fêtes Djoued Noureddine pendant la saison estivale a fait partie des points répertoriés par les membres de l'assemblée qui n'ont pas raté l'occasion de rappeler que la bagatelle d'au moins 1 500 000 DA est prévue comme recette des fêtes familiales organisées entre le mois de juin et celui de septembre. De quoi renflouer les caisses d'une commune en charge de plusieurs projets d'utilité publique, où c'est l'argent qui manque le plus.