Après les APC de Taoura, H'nencha et Souk Ahras, c'est au tour de la commune de Ouled Driss d'enregistrer de graves dissensions entre ses membres, engagés depuis des mois dans d'interminables rivalités autour d'un pouvoir de décision que chaque partie conteste à l'autre. Une correspondance (n°775/09), signée par six sur les neuf élus que compte la commune, et adressée récemment au P/APC, invite ce dernier à provoquer une session extraordinaire avec comme ordre du jour la révision de la répartition des postes telle que proposée lors de l'investiture du conseil communal, il y a une année. Le texte de la demande, présenté sous forme d'un véritable réquisitoire, ne laisse aucune équivoque quant aux hostilités qui minent encore le conseil. « Le marasme qui caractérise la gestion des affaires de la cité et les nombreuses doléances restées sans écho sont à l'origine d'une crise de confiance entre les élus locaux et les citoyens », lit-on dans la même correspondance. De son côté, Hafsi Belgacem, le P/APC de Ouled Driss, estime que ces rivalités existantes entre membres de l'exécutif communal n'engagent aucunement la personne du maire qui continue à chercher un terrain d'entente entre les uns et les autres. Il a, par ailleurs, argué que le délégué des antennes communales et le deuxième vice-président de l'APC, contestés par l'opposition, ne peuvent faire l'objet d'une quelconque sanction sans preuve de mauvaise gestion que les élus contestataires doivent impérativement fournir dans pareil cas. Programmée, hier dans l'après-midi, la réunion extraordinaire mettra fin aux clivages ou, au contraire, plongera la commune dans d'interminables luttes intestines où les textes et déclarations ne dévoilent pas forcément les intentions des uns et les arrière-pensées des autres.