C'est la première fois que la compétition continentale se déroule avec 24 nations et se joue en plein été, alors qu'elle avait toujours eu lieu précédemment aux mois de janvier et février. L'Egypte, qui a remplacé au pied levé la Cameroun, voudrait faire de cet événement continental «sa CAN» en débutant bien ce soir face au 109e mondial, qui n'a jamais pu dépasser le premier tour dans les trois éditions (2004, 2006 et 2017) auxquelles il avait pris part. Il faut préciser que le groupe A est composé, en plus de l'Egypte et du Zimbabwe, de la République démocratique du Congo et de l'Ouganda. Finalistes malheureux en 2017, les Pharaons de Mohamed Salah seront favoris à domicile pour décrocher le huitième trophée continental et le quatrième à domicile après ceux de 1959, 1986 et 2006. Les mondialistes, le Sénégal et le Maroc d'Hervé Renard, sont placés comme de potentiels autres vainqueurs de ce trophée par les bookmakers. Derrière, on retrouvera le dernier détenteur, le Cameroun en l'occurrence, la Tunisie, mais aussi le Ghana, le Nigeria, la Côte d'Ivoire et aussi… l'Algérie. Sur le plan individuel, il faut suivre l'évolution des «stars», entre autres l'EgyptienMohamed Salah, le Sénégalais Sadio Mané, l'Algérien Riyad Mahrez, le Marocain Hakim Ziyech et l'Ivoirien Nicolas Pépé, pour ne citer que ceux-là. Le président de la CAF, le Malgache Ahmad Ahmad, jouera lui aussi très gros après le fiasco de la finale de la Ligue des champions africaine entre l'Espérance de Tunis et le WA Casablanca et bien d'autres frasques, dont la dernière, son interpellation, puis sa relaxe en France par la police judiciaire.