La collecte et le traitement des déchets solides et liquides, avec un volume qui dépasse les 100 tonnes/jour, ne bénéficient pas encore de l'intérêt requis, tout comme d'ailleurs le recyclage des huiles usagées, du verre, du papier et du plastique. Par ailleurs, on enregistre une défaillance dans la maintenance des réseaux d'éclairage public, de l'assainissement de la voirie et du mobilier urbain, dans l'aménagement et l'entretien des espaces verts, des lieux publics et des plages, sans oublier les lacunes liées au développement du transport urbain et rural. Le secteur de l'agroalimentaire représente également un créneau qui dispose de réserves de production et de productivité principalement localisées dans les activités liées à l'aliment du bétail, l'aviculture, le lait et dérivés, la levurerie, la semoulerie, l'aquaculture, la pisciculture, l'industrie de conditionnement et d'emballage et l'industrie frigorifique. Des possibilités d'investissement existent aussi dans le secteur de l'hydraulique qui nécessite une mise à niveau et une nouvelle méthode de gestion adaptée aux besoins d'où l'intérêt qu'il convient d'y accorder avec la réalisation de forages, la fabrication d'équipements hydromécaniques et électriques, pompes hydrauliques, tuyauterie, robinetterie, maintenance du réseau hydraulique, des stations de pompage, de relevage et de traitement et maintenance et gestion des lagunes de Sidi Salem. En outre, le secteur des forêts est en mesure de contribuer à l'amélioration de l'économie locale à travers la mise en place de projets qui peuvent concerner, à titre d'exemple, la fabrication de pipes et de parquets en bois, le sciage et la trituration du bois et la création de distilleries industrielles et artisanales.