Commerce anarchique : Avalanches d'infractions Les activités commerciales prolifèrent à un rythme accéléré, souvent dans le désordre et l'anarchie, et ce à travers l'ensemble de la wilaya, plus particulièrement au chef-lieu, à El Eulma et à Aïn Oulmène. Dans ce contexte, leurs corollaires, la fraude, l'évasion fiscale, l'arnaque, la tromperie sur la qualité, et le commerce informel, ont nécessairement suivi le mouvement, le tout dans l'anarchie totale. Une situation de plus en plus préoccupante qui n'a pas laissé indifférent les services de la DCP qui multiplient les contrôles inopinés, surtout que le phénomène a pris de l'ampleur ces derniers temps. Les agents des services précités ont procédé à la fermeture de 16 commerces à travers de nombreux points de la wilaya, et ce après les différentes interventions des brigades mixtes qui ont fait d'importantes saisies de marchandises non-conformes et établi des P.V. pour diverses infractions à la réglementation relatives à l'hygiène, le poids et la commercialisation de produits périmés ou impropres à la consommation. Evidemment, la lutte ne fait que commencer lorsqu'on connaît l'importance de l'activité commerciale dans la wilaya, et surtout le trafic en tout genre qui est en train de laminer l'activité commerciale, comme l'évasion fiscale et la contrefaçon. Les services de la DCP sont donc sur le pied de guerre, notamment avec l'arrivée de la période estivale et le mois de Ramadhan durant lequel tous les excès surgissent. À quand l'ouverture d'un abattoir pour la volaille ? En l'absence d'un lieu approprié pour l'abattage de volaille dans la ville d'El Eulma, certains vendeurs font dans l'improvisation en égorgeant et déplumant les poulets sur place, et ce dans des conditions d'hygiène déplorables. L'endroit choisi se trouve à la cité des 250 logements. L'abattage se fait à l'air libre, le sang ainsi que les plumes et autres déchets sont abandonnés sur place, à la merci des chiens, des chats et autres insectes. Les riverains sont dans le désarroi, ils ne savent plus quoi faire face aux odeurs nauséabondes et à la saleté. Les services de police, qui sont pourtant constamment aux trousses de ces vendeurs n'ont pu éradiquer ce fléau qui empoisonne la vie aux habitants. Avec le temps, ces « commerçants » se sont habitués à la course-poursuite avec la police. Même si parfois ils perdent tout dans « la bataille », on les retrouve le lendemain matin sur les lieux pour recommencer. Evidemment, aucune solution n'a été trouvée par les responsables concernés pour mettre fin à cette situation qui dure depuis des années. L'ouverture d'un abattoir public est, selon certains vendeurs, l'unique solution à ce problème. Un service public submergé L'ouverture de deux antennes de l'état civil, l'une à la cité Goutali et l'autre à la cité des Chouhada, avait pour but de soulager le service central au niveau du siège de l'APC, malheureusement celles-ci sont submergées par la charge de travail du fait d'une affluence considérable. Les agents affectés à ces services sont totalement dépassés par les événements et ne savent plus où donner de la tête, notamment au niveau de l'antenne de la cité des Chouhada où les trois agents éprouvent les pires difficultés à satisfaire le nombreux public. Résultat : les gens sont mécontents, des chaînes se forment à longueur de journée, et l'on assiste à des disputes, sans oublier les désagréments causés aux nombreux citoyens qui viennent pour retirer des pièces administratives. Evidement, le problème est connu par tous, il y a un déficit en personnel qu'il faudra combler si on veut obtenir un service public digne de ce nom. Un drame évité de justesse Un drame a été évité de justesse avant-hier au niveau de la rue Emir Abdelkader. Un adolescent a subitement surgi, un couteau de boucher à la main, et est allé frapper de plusieurs coups un autre adolescent au moment où ce dernier était en train d'installer sa marchandise sur un étal de fortune. Touché à plusieurs endroits du corps, le jeune homme a été rapidement évacué aux urgences de l'hôpital de la ville par la Protection civile. L'on apprend que les jours de la victime ne sont pas en danger en dépit des nombreuses blessures. L'agresseur a été immédiatement appréhendé par la police et une enquête est en cours pour déterminer le mobile de cet acte. Vandalisme C'est un spectacle désolant qu'offrent des jeunes et moins jeunes en se livrant à l'arrachage des branches de mûriers dans l'indifférence générale. Cela se passe particulièrement au centre-ville où des énergumènes n'hésitent pas à abattre des branchages entiers pour cueillir des mûrs. Certains d'entre eux grimpent carrément aux arbres, les secouent et en font tomber les fruits sur le sol, que les enfants ramassent et mangent sans faire attention au risque de maladies. Ces arbres subissent chaque année des dégâts considérables ; cette situation qui n'offusque personne, se répète malheureusement chaque année. Il est à noter que le mûrier a toujours fait partie du paysage de la ville d'El Eulma, et certains arbres sont même centenaires.