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Situation sécuritaire au Sahel : L'ONU tire la sonnette d'alarme
Publié dans El Watan le 29 - 07 - 2019

Malgré la mobilisation d'importants moyens militaires et financiers, la région du Sahel vit toujours sous la menace de terroristes et de narcotrafiquants.
Ce constat aussi dramatique qu'inquiétant est partagé par le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Sahel, Mohamed Ibn Chambas. «La situation sécuritaire reste instable dans tout le Sahel, où l'escalade de la violence et l'insécurité ont déclenché une crise humanitaire sans précédent, laissant 5,1 millions de Burkinabés, Nigériens et Maliens dans le besoin», a-t-il déploré dans un communiqué publié vendredi par le site de l'ONU. La même source rappelle que «la situation sécuritaire s'est rapidement détériorée ces six derniers mois au Burkina Faso, qui a enregistré 226 incidents de sécurité».
Le nombre de personnes déplacées par les violences au Pays des hommes intègres a, ajoute-t-il, «été multiplié par cinq en six mois (47 000 en décembre 2018 contre 220 000 en juin 2019) et Ouagadougou compte aujourd'hui 25 000 réfugiés sur son territoire». Le nord et l'est du Burkina Faso restent, affirme l'ONU, les régions les plus touchées par les attaques récurrentes de groupes terroristes et armés et par une augmentation de la violence intercommunautaire, avec la participation vraisemblablement incontrôlée de groupes d'autodéfense.
Les groupes terroristes, est-il précisé, prennent directement pour cible les établissements scolaires et médicaux. «Aujourd'hui, un total de 2024 écoles et 37 centres de santé restent fermés au Burkina Faso sous l'effet direct de cette crise», a regretté Mohamed Ibn Chambas. Face à cette escalade rapide, le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a demandé «une intensification significative de la réponse des Nations unies au Burkina Faso» et a mis en place «un groupe de travail d'urgence pour remédier à la crise et identifier les causes structurelles de l'insécurité dans ce pays».
Le bassin du lac Tchad, un coupe-gorge
S'agissant du bassin du lac Tchad, Mohamed Ibn Chambas a fait savoir que «les attaques de groupes dissidents de Boko Haram continuent également de menacer la paix et la stabilité de la région», ajoutant que «30 attaques suicides y ont été enregistrées durant la première moitié de l'année 2019». Grâce aux efforts de la Force multinationale, ces attaques ont baissé de 70% par rapport à l'année dernière. L'armée tchadienne a toutefois subi l'attaque la plus meurtrière qu'elle ait connue à ce jour. N'Djamena a perdu 23 soldats dans une attaque menée à Dangdala par des combattants de Boko Haram.
Le groupe terroriste a également tenté de lancer un assaut à la roquette sur l'aéroport de Diffa, au Niger, et a mené des attaques terroristes apparemment plus sophistiquées dans d'autres parties du pays. En juin, au moins 147 civils avaient été enlevés dans la région de Diffa, le nombre le plus élevé jamais enregistré depuis 2015.
L'Onu précise que compte tenu de l'escalade rapide de la violence et des liens croissants dans la région entre terrorisme, crime organisé et affrontements intercommunautaires, les chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) ont décidé, lors de leur rencontre du 29 juin, d'organiser un sommet extraordinaire sur le terrorisme à Ouagadougou, prévu le 14 septembre. «La réunion au Burkina Faso vise à discuter d'une approche de sécurité concertée pour les pays d'Afrique de l'Ouest et du Sahel et représente une fenêtre d'opportunité unique pour harmoniser les dispositifs de sécurité fragmentés», a estimé M. Chambas.
Bannir l'extrême pauvreté
Mohamed Ibn Chambas a exhorté, dans la foulée, les gouvernements et leurs partenaires à redoubler d'efforts pour définir une approche concertée afin d'empêcher une nouvelle expansion de la menace terroriste et de favoriser l'appui à des mesures indispensables de stabilisation à moyen et long termes alignées sur la Stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel. L'envoyé onusien a indiqué que la deuxième réunion des gouverneurs du bassin du lac Tchad, qui s'est tenue les 17 et 18 juillet à Niamey, a souligné une fois de plus l'importance d'approches globales pour lutter efficacement contre l'instabilité en Afrique de l'Ouest et au Sahel.
La réunion organisée dans la capitale du Niger a également permis de lancer un fonds de stabilisation pour le lac Tchad. «A travers des approches inclusives, basées sur l'appropriation nationale et conformément à la Stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel, nous devons continuer à travailler plus dur pour traiter les déficits de gouvernance, l'extrême pauvreté et le manque de développement, qui alimentent et font perdurer la violence armée et l'extrémisme», a plaidé M. Chambas qui s'est dit convaincu que «les activités des extrémistes violents peuvent être mieux contrées par des mesures préventives».


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