Une seule mission « sauver le club de la relégation ». Ce sont les mots de tous les amoureux du CRB que nous avons rencontrés hier dans plusieurs quartiers de la capitale. Depuis la démission de Mohamed Lefkir, le CRB est géré par un directoire présidé par Khemissa qui arrive tant bien que mal à gérer la crise. Ainsi, une assemblée générale élective se tiendra aujourd'hui au centre culturel d'Hussein Dey. La bataille à la présidence a fait rage, la semaine écoulée entre les deux postulants, en l'occurrence Mokhtar Kalem, ancien joueur du CRB et Ali Farah ex-P/APC de Belouizdad. Le CRB qui nage dans les profondeurs du tableau n'a pas encore sauvé sa saison et c'est pour cela que le président élu aura comme tâche prioritaire de sauver le club de la relégation et prendre en charge les problèmes des joueurs. Mokhtar Kalem considère pour sa part : « La situation du club est très inquiétante et si j'étais en place cela ne serait jamais arrivé ». De son côté, Ali Farah avoue : « La situation est catastrophique donc il faut agir vite avant qu'il ne soit trop tard. » Les problèmes administratifs ne cessent de s'accumuler sur le bureau du directoire. Le travail technique et psychologique qui est pris en charge par Aït Djoudi semble donner ses fruits. Puisque sa bande est presque au complet en prévision du match face au NAHD, le faux pas lui est interdit si le Chabab veut rester parmi l'élite. L'essentiel pour l'entraîneur serait d'abord que les jeunes retrouvent la sensation et le plaisir de jouer, après tout, ce qu'ils ont vécu depuis le début du championnat. Pour cela, le futur président aura comme deuxième tâche de trouver l'argent frais pour pouvoir solder ses joueurs et relancer le Chabab vers les cimes.