Duel Depuis le départ de Mohamed Lefkir de la tête du CRB, les jours se suivent et se ressemblent pour le club cher à Laâqiba. Géré par un directoire présidé par le premier vice-président de l?ex-direction Farhat Khemissa, le CRB arrive, tant bien que mal, à terminer la saison surtout après la non-reconnaissance par les instances de notre football de ce directoire. Il est donc extrêmement urgent de trouver un substitut au président démissionnaire Mohamed Lefkir. Ainsi, les postulants sont montés au créneau et l?on annonce déjà deux candidatures officielles. Il s?agit de Mokhtar Kalem, ancien joueur du grand CRB et ex-international, ainsi que Ali Farah. Chaque candidat a déjà entamé sa campagne électorale et, selon des indiscrétions, la première initiative du futur président sera le renvoi pur et simple de certains dirigeants qui constituent le directoire qui gère, actuellement, les affaires du club. Il leur reprocherait les problèmes dans lesquels se débat actuellement le club. Le CRB, qui se morfond toujours dans les profondeurs du classement général, n?a pas encore sauvé sa saison et c?est pour cela que l?on assiste à une course contre la montre pour tenter de sauver le club du purgatoire en procédant en priorité à l?élection d?un nouveau président. L?ancien international et ex-avant-centre du grand Chabab a annoncé officiellement sa candidature pour présider aux destinées du club. «J?ai déposé mon dossier auprès de la commission chargée des élections, donc je suis officiellement candidat pour le poste de président du CRB. Je ne pense pas avoir choisi cette période pour m?imposer, mais je suis persuadé que la situation du club est très inquiétante et si j?étais en place, cela ne serait jamais arrivé. Le CRB est en danger, il faut donc resserrer les rangs pour le sauver de la relégation. Ça sera ma priorité dans la mesure où il est inconcevable de voir le Chabab en seconde division. Pour la suite, toute chose en son temps. J?ai établi un programme qui sera soumis aux membres de l?assemblée générale», nous a-t-il déclaré. De son côté, le second candidat Ali Farah est sûr qu?il pourra sauver le club même s?il avoue que le moment qu?il a choisi pour déposer sa candidature n?est pas propice. «C?est pour cela que je me suis porté candidat pour les prochaines élections. La situation est catastrophique, donc il faut vite réagir», a-t-il déclaré. Loin de ces problèmes administratifs, le groupe belouizdadi continue le travail sérieusement sous la houlette du coach Azzeddine Aït Djoudi en prévision de l?importante rencontre qui l?attend face au NAHD. Les Rouge et Blanc n?ont plus le droit à l?erreur s?ils veulent rester parmi l?élite. Mais le plus important, serait que le groupe retrouve ses sensations et la joie de jouer surtout après les pires moments qu?ils a vécus après la sévère défaite concédée face à l?USMA. De bon augure pour les poulains d?Aït Djoudi qui mise beaucoup sur une réaction de leur part pour sauver le club.