Neuf des quatorze élus de l'APC de Bir El Djir se sont élevés contre ce qu'il qualifient d'« agissements » de leur président suite au refus de celui-ci de les réunir pour discuter des problèmes internes qui secouent leur assemblée. Selon le vice-président chargé du social, « le maire et l'ensemble des élus devaient se réunir dimanche dernier en assemblée générale extraordinaire pour évoquer un certain nombre de points concernant le comportement du P/APC face aux nombreux projets de développement dont a bénéficié notre commune et qui sont actuellement en souffrance. Lors de notre arrivée à la salle des délibérations suite aux convocations qu'il nous avait adressées, surpris par la présence des chefs de services techniques et autres agents administratifs, nous avions alors rappelé au président que ces derniers ne sont pas concernés par l'ordre du jour et, de ce fait, ces fonctionnaires doivent quitter la salle et laisser les élus s'entretenir sur des problèmes les concernant. Face à son refus, nous avions alors boycotté la réunion et nous avions adressé à qui de droit les onze points que contient notre feuille de revendications que nous devions présenter au président lors de l'assemblée générale avec lui ». Depuis, le bras de fer continue entre le premier responsable de l'APC et les neufs élus. Ceux-ci reprochent au maire « le non-respect des décisions de l'assemblée, l'adoption de délibérations en l'absence de nombreux élus, le non-respect de la loi, le non suivi des projets en cours de réalisation, la non participation des élus dans la gestion des affaires de leur commune, l'abus d'autorité et la prise de décisions d'une façon unilatérale ». De son côté, le président de l'APC réfute toutes ces accusations, déclarant que « les quatre-vingt dix pour cent des projets alloués à la commune ont été lancés ; que certains sont en cours d'achèvement ; qu'un nombre d'entre eux connaissent un retard dû justement aux absences répétées de certains élus appartenant aux commissions concernées par ces projets ; que le nombre important et la qualité de ces derniers l' ont empêché de prendre son congé annuel depuis son installation à la tête de cette commune ». Concernant les autres points contenus dans la plateforme que les élus ont adressée au wali, au chef de la daïra et à lui-même, ce dernier s'est refusé à tout commentaire, soulignant qu'il est prêt à répondre à qui de droit pour toutes ces accusations non fondées selon lui. L'APC de Bir El Djir compte quinze élus à majorité FLN, rappelle-t-on.