L'APC n'a pas établi de budget supplémentaire et de compte administratif depuis 2003. La commune d'El Asnam peine à installer son exécutif malgré de nombreux appels des autres formations. Une situation qui, faute d'une volonté de mettre sur pied le train du développement local, risque de perdurer encore. Depuis la première rencontre du 30 décembre 2007, qui a réuni le nouveau président de l'APC issu du RCD, avec les trois élus du RND et les deux du FLN pour discuter de l'ordre du jour portant installation de l'exécutif et les commissions, la situation n'a pas changé. Une deuxième rencontre a eu lieu jeudi dernier et a vu l'installation d'un «conseil consultatif». Les élus du RND et du FLN, qui disaient n'avoir reçu les convocations que la veille, rejettent ensemble ce geste qu'ils qualifient de contradictoire vis-à-vis du Code communal. Car ce genre de conseil se fait dans le cas où l'APC est gérée par un DEC, ajoutant que lors de la dernière visite du ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, le maire actuel a invité les membres de l'ancienne assemblée, sans pour autant inviter les nouveaux élus. De ce fait, ces derniers demandent à la tutelle d'intervenir pour remettre de l'ordre. La première réunion a débouché sur un désaccord. Les deux élus proposés par le président, pour les postes de vice-président ont été refusés, 5 voix contre 4. Le président, quant à lui, a refusé la proposition des deux partis, dès lors qu'il s'agit de tête de liste du RND, M.Aïnouche Hammouche et le premier du FLN, M.Bechlaoui Ali. Ces deux élus se sont portés volontaires pour travailler de concert avec le nouveau premier magistrat de la commune pour la bonne gestion des deniers publics et la préservation des intérêts de la commune. Il est à signaler que l'APC n'a pas établi de budget supplémentaire et de compte administratif depuis 2003. D'après leurs déclarations, le maire actuel leur ferme toutes les portes et veut accaparer seul, les rênes de la commune. Aussi, une décision émanant des hautes autorités est très urgente, vu l'état de pourrissement dans lequel se trouvent les communes en panne d'exécutif.