Les travailleurs occupant le bloc d'hébergement des fonctionnaires de l'institut INFS/STS (formation/ sport) de Dély IBrahim, sous la tutelle du ministère de la jeunesse et des sports, lancent un cri de détresse contre la décision d'expulsion dont ils font l'objet. Dans une pétition, dont nous détenons une copie, les habitants de ce site dénoncent les conditions dans lesquelles a été signée cette décision : la seule mise en demeure établie le 25 avril 2010 pour certains, alors que d'autres ne l'ont même pas reçue, stipulait que dans le cadre de l'assainissement des structures de cet institut, les familles doivent libérer les cellules occupées. Moins de 25 jours après, l'huissier de justice a délivré des convocations pour une action en justice afin d'accélérer la procédure. Les familles n'ont aucune solution de rechange. « Aucune famille n'a défoncé de porte pour occuper les cellules. Elles ont toutes été occupées avec un document délivré par la tutelle », précisent les signataires de la pétition. Aujourd'hui, alors que l'expulsion est imminente, ces mêmes occupants réclament un toit pour ne pas se retrouver à la rue. Ces fonctionnaires, dont des retraités pour certains, réclament une solution de rechange et comptent recourir à la protestation si la décision de l'expulsion n'est pas levée.