Rencontré à l'entrée de l'hôtel lundi soir, alors qu'il s'apprêtait à rejoindre le lieu du regroupement des Verts, après une petite virée en famille du côté de Sion et où une foule immense était à son accueil, nous avons profité de l'occasion pour lui poser quelques questions, notamment concernant sa blessure. Il nous confirmera son absence pour le match face à l'Eire. On ne manquera pas aussi de lui parler de la défection de Meghni. Le fait majeur de cette fin de stage à Crans-Montana, c'est cette défection de Meghni qui n'ira pas au Mondial. Un commentaire ? Je compatis beaucoup à la douleur de Meghni, qui ratera le Mondial et j'imagine bien que ce n'est pas facile d'accepter une telle décision. C'est un grand joueur que j'ai eu le loisir de suivre lors des matchs de la sélection nationale depuis qu'il l'a rejointe et c'est vraiment dommage qu'il ne puisse défendre les couleurs de l'Algérie au Mondial. C'est une grosse perte pour les Verts et il manquera, à coup sûr, à la sélection lors du Mondial sud-africain. Il a travaillé dur pour pouvoir y participer et je suis très peiné pour lui. C'est vraiment dommage et je lui souhaite désormais qu'il se rétablisse vite et réintègre la sélection le plus tôt possible. Ce stage à Crans-Montana est désormais achevé, puisque vous rallierez dès demain Dublin. Quel bilan faites-vous de votre séjour avec le groupe ? C'est un groupe qui vit bien et après deux semaines de stage avec la sélection nationale, je comprends désormais pourquoi l'Algérie a réalisé ces bons résultats, qui l'ont menée en demi- finale de la dernière CAN et surtout au Mondial sud-africain. Et quand une équipe vit bien de l'intérieur, les résultats sur le terrain suivent automatiquement. Vous êtes une star pour les fans des Verts, malgré le fait que vous n'ayez pas effectué votre baptême du feu en sélection. C'est extraordinaire, non ? Cela me fait très plaisir, même si il est vrai que je n'ai pas encore effectué mon baptême du feu sous le maillot de l'Algérie. Maintenant, c'est à moi de prouver sur le terrain que je mérite ma place en sélection. Où en êtes-vous avec votre blessure que vous avez contractée la semaine dernière ? J'ai été victime d'une blessure à la cuisse et plus précisément au psoas. Ce n'est pas une blessure grave, mais elle a nécessité un peu de repos et un travail spécifique. Mais ça va très bien, puisque je devrais reprendre le chemin des entraînements avec le groupe dès demain (Ndlr, entretien réalisé lundi soir). Dans ce cas-là, est-il possible que vous puissiez prendre part au match de vendredi face à l'Eire ? Je ne sais pas encore et le coach ne veut pas prendre de risque. Concernant la rencontre de ce vendredi face à l'Irlande du Sud, c'est au coach de trancher. S'il décide de me faire jouer, c'est bien, sinon tant pis. Je ne serai pas déçu si je ne joue pas face à l'Irlande dans la mesure où j'ai enchaîné beaucoup de matchs avec Sochaux avant de rejoindre la sélection. Le risque de rechute étant très élevé, il ne faut pas que je force sur ma blessure. Cependant, je serai opérationnel pour le match du 5 juin prochain face aux Emirats arabe unis et j'aurai tout le loisir de faire mon baptême du feu sous le maillot vert, dans le cas où je ne serais pas aligné face à l'Eire. La concurrence s'annonce dure, notamment au niveau de l'entrejeu. Des appréhensions à ce sujet ? Plus il y a de la concurrence, mieux c'est. Il faut dire qu'on a un très bon groupe avec d'excellents joueurs. Il faudra se battre vraiment dur pour avoir sa place dans l'effectif. Je suis jeune et plein d'ambition et je travaillerai dur pour suivre les traces de mes aînés au sein de la sélection nationale.