Les citoyens de Boubroun, à la périphérie du chef-lieu communal d'Azazga, ont observé dimanche dernier un rassemblement devant le siège de la daïra, en signe de protestation contre l'état de dégradation avancée de la route menant à leur village. « Ce n'est plus une route, c'est un oued, nous ne pouvons plus l'emprunter », lancent les villageois de Boubroun qui se sont mobilisés pour obtenir la réfection rapide de ce chemin devenu effectivement impraticable selon des automobilistes qui se sont aventurés sur cette voie pourtant située à la périphérie immédiate du chef-lieu de daïra. Un calvaire vécu au quotidien par les habitants de ce village, pour lequel le déplacement en ville, sur deux kilomètres seulement, est devenu une opération mouvementée. Les transporteurs assurent, du reste, difficilement leur service, pénalisant ainsi que les employés et les scolarisés. Les autorités locales auraient promis d'engager rapidement les travaux de réfection réclamés par les villageois, lesquels se déclarent mobilisés jusqu'à la remise en l'état de ce chemin accidenté.