Trois nouvelles offres pour la réalisation de projets sidérurgiques, dans la zone industrielle de Bellara, à Jijel, sont en voie d'étude, si l'on tient compte des déclarations du ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, à l'Assemblée populaire nationale. En réponse à une question orale d'un député qui évoquait le retrait du groupe égyptien El Izz Steel du projet sidérurgique de Jijel, le ministre a expliqué que les trois offres des groupes japonais Mitsui, indien ArcelorMittal et algérien Cevital, viennent justement remplacer le projet de l'égyptien El Izz Steel. Selon le ministre, ces offres interviennent suite au « gel » du projet d'investissement de 1,25 milliard de dollars du groupe égyptien El Izz Steel. Ce projet consiste, faut-il le rappeler, en la construction, dans la zone industrielle de Bellara, d'un complexe sidérurgique. Sa capacité de production est de 1,5 million de tonnes de rond à béton par an à partir de 2010. Le ministre de l'Industrie avance comme raisons de ce « gel », « les événements » qui ont marqué le match de football du 12 novembre 2009 au Caire, entre l'Egypte et l'Algérie, et la crise économique internationale. Il relève que la superficie « limitée » de la zone industrielle de Bellara estimée à quelque 500 hectares « ne nous permet pas d'accepter plus de deux offres parmi les trois ». Interpellé sur « l'échec de la privatisation d'une filiale de la société algérienne d'aluminium Métanof à M'sila » et la menace qui pèse sur les emplois en cette entreprise, Abdelhamid Temmar affirme qu'« un comité de régularisation vient d'être installé au niveau de cette wilaya pour régler le problème du foncier ». Problème qui a provoqué, à son avis, le gel de l'extension de l'unité. Il observe qu'aucun emploi « n'a été perdu ». Mieux encore : « 35 nouveaux postes d'emploi ont été créés » dans cette unité où exercent jusque-là 276 travailleurs.