Des enseignants, et surtout des enseignantes, issus de l'ENS se sont rassemblés, dimanche matin, devant le siège de la direction de l'éducation de Biskra pour réclamer des affections dans les établissements scolaires de la wilaya, en application des directives du ministère de tutelle, «lequel préconise de donner la priorité à cette catégorie de pédagogues formée dans les grandes écoles pour renforcer le corps des enseignants des 3 paliers du système éducatif national», a souligné une enseignante de langue arabe attendant un poste de travail depuis des mois. «Certains d'entre nous ont étudié 3, 4 ou 5 ans à l'ENS de Constantine, Ouargla ou Alger, avec une promesse de recrutement dès le diplôme obtenu, mais force est de constater que nous sommes marginalisés par rapport aux universitaires, dont la formation est moindre pour exercer le métier d'enseignant. Beaucoup d'entre nous, qui ont été formés pour travailler dans un lycée ou un CEM, ont accepté d'être affectés dans un établissement du primaire, mais nous attendons toujours nos affectations, alors que la rentrée scolaire bat son plein. Nous sommes usés par les promesses non honorées des responsables du secteur», a ajouté un professeur d'anglais.
