Après une relative accalmie, les sociétaires de l'association « AZUR » reviennent sur le devant de la scène, avec une feuille de route fort ambitieuse. Créée en 2003, cette association aura été très active dans la promotion du tourisme, puisqu'elle aura été à l'origine de plusieurs séjours de pieds noirs natifs de Mostaganem et de toute sa région. Avec la clôture du mois sur le patrimoine, cette association aura concocté un riche programme culturel. C'est en effet, à son initiative, que pas moins de 10 associations régionales, dont une majorité activant dans la ville d'Oran et sa périphérie, auront été regroupées au niveau du centre islamique de Mostaganem où elles auront fait part de leurs expériences respectives en matière de découverte et de protection des sites historiques. Un débat très animé qui sera suivi par une visite guidée des anciens monuments qui font l'histoire de Mostaganem. Une très enrichissante ballade qui aura permis aux hôtes de l'association de découvrir le riche patrimoine qui fait la fierté de Mostaganem, comme la vieille mosquée du Derb qui date du 13ème siècle, le quartier de Matemore et celui mitoyen du Fort de l'Est ainsi que le mausolée de Sidi Abdelkader qui domine le vieux quartier populaire de Tigditt. A cette occasion, les invités se seront recueillis sur la tombe du cheikh Abdelkader Bentobji, l'auteur du très célèbre poème « Abdelkader Ya Boualem » qui aura été repris dans la chanson éponyme magistralement interprétée par le trio Rachid Taha, Cheb Khaled et Faudel, mais qui aura toujours fait partie du répertoire du chant « Chaâbi ». Ce fut également l'occasion, pour cette dynamique association, de présenter son nouvel ouvrage, le second, consacré à la vie et aux œuvres poétiques du célèbre Sidi Lakhdar Benkhlouf. Ce second tome, à l'instar du premier, est à inscrire en lettres d'or dans les réalisations originales de l'association « AZUR » qui s'enorgueillit de participer à la sauvegarde des poèmes du grand mystique du Dahra, dont le répertoire était éparpillé à travers de nombreuses familles de Mostaganem et de sa région natale. Edité, tout comme le premier tome, à compte d'auteur, le livre sera mis en vente dans les prochains jours. Il ne fait aucun doute qu'il rencontrera autant de succès que son devancier, dont les 1500 premiers exemplaires feront le bonheur des amateurs de poésie mais surtout des chanteurs et interprètes du « Chaâbi », qui avaient rapidement épuisé la première édition.