– Une cinquantaine de femmes en préemploi dans la rue à Ouargla Pour la première fois dans les annales, ce sont des femmes qui manifestent pour «le droit à un emploi digne» et la fin de l'«errance professionnelle». Brandissant des pancartes réclamant «la fin de la marginalisation», «Oui à l'intégration aux postes», «Non à la hogra», «Nous voulons être permanisées», c'est pour crier leur colère contre ce qu'elles estiment être une précarisation de la situation des femmes au travail qu'elles ont décidé de se regrouper et faire entendre leur voix. L'image inédite de ces diplômées universitaires, travaillant pour la plupart dans l'administration locale pour un salaire ne dépassant pas le SMIG, dévoile, d'une part, les raisons du silence pendant de longues années de la gent féminine qui, contrairement aux diplômés de sexe masculin, régulièrement dans la rue, n'a jamais battu le pavé ni montré sa précarité puisqu'elle trouvait une possibilité d'embauche dans les dispositifs d'insertion professionnelle publics, du moins pour une frange d'entre elles. Ces jeunes universitaires réclamaient du directeur de l'emploi d'intervenir non pas pour renouveler leurs contrats, mais pour régulariser leur situation, étant donné que les trois ans réglementaires sont largement dépassés pour la majorité d'entre elles. – Trois fonctionnaires des impôts devant le juge pour une vignette auto à Chlef Trois fonctionnaires de la recette des impôts ouest de Chlef ont été entendus dimanche par le juge d'instruction près le tribunal de Ténès au sujet d'une vignette auto, dont le montant était, dit-on, inférieur à celui correspondant à la puissance d'un camion intercepté par les gendarmes d'Abou El Hassen, au nord de Chlef. Il s'agit, précise-t-on, d'une seule vignette automobile incriminée, pour laquelle le receveur et un caissier de ladite recette des impôts, ainsi que le conducteur du camion, ont été placés sous contrôle judiciaire, tandis qu'un deuxième caissier a été placé sous mandat de dépôt jusqu'à la clôture de l'enquête. Les trois fonctionnaires ont été arrêtés jeudi à l'intérieur de leur administration, au centre de Chlef, avant d'être conduits à la brigade de gendarmerie d'Abou El Hassan, où ils ont été entendus par les enquêteurs avant d'être présentés dimanche devant le procureur de la République près le tribunal de Ténès. A signaler par ailleurs que les travailleurs de la recette des impôts concernée ont observé dimanche un arrêt de travail en signe de solidarité avec leurs collègues arrêtés. – Saisie de plus de deux quintaux de viande blanche avariée à Oran Les services de la Gendarmerie nationale ont saisi une quantité de plus de deux quintaux de viande blanche (poulets) impropres à la consommation devant être distribuée à des commerçants, a-t-on appris, hier, de ce corps sécuritaire. Cette opération a permis de saisir 260 kg de viande blanche qui allait être écoulée sur le marché local ; la marchandise était transportée dans deux camions frigorifiques interceptés au niveau de la RN12 entre Haï Nedjma et Sidi Labiod, précise-t-on de même source. Le contrôle de cette marchandise par les vétérinaires a confirmé que la viande était impropre à la consommation humaine et qu'elle devait être saisie, a-t-on précisé de même source. Plusieurs infractions ont été enregistrées contre le propriétaire de la marchandise, dont la non-possession d'un registre du commerce lui permettant de pratiquer cette activité, l'absence de certificats vétérinaire et sanitaire nécessaires pour le transport de produits d'origine animale, ainsi que l'absence des conditions d'hygiène. La brigade de protection de l'environnement du groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya d'Oran a ouvert une enquête sur l'affaire.