Mis en veilleuse depuis plus de quatre ans, les travaux de rénovation de la piscine olympique de Ben M'hidi vont enfin redémarrer. Mieux encore, l'infrastructure sera érigée en école régionale de natation. C'est ce qu'a révélé le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hachmi Djiar, lors de sa dernière visite dans la wilaya. Cet ambitieux projet qui a tant fait rêver les Skikdis, contribuera au développement de la discipline et rendra enfin à la wilaya la place qu'elle mérite dans le gotha national, surtout lorsqu'on sait que le bassin olympique abritait au cours des années 1960 les séances d'entraînement de l'équipe nationale de water-polo. En outre, l'infrastructure constituait, il y a quelques années seulement, l'une des meilleures attractions, pour ne pas dire la seule, en période estivale, et un vrai lieu de loisirs pour les milliers de touristes venus de toutes parts, ainsi que pour les habitants de Skikda et de Ben M'hidi qui y venaient en famille. Fermée depuis plusieurs années pour rénovation, la piscine tarde à ouvrir ses portes, à cause de plusieurs obstacles ayant été à l'origine de l'ajournement de la réception du bassin, initialement prévue pour la fin 2007. En effet, alors que pratiquement tous les travaux de rénovation étaient achevés et que les autorités locales s'apprêtaient à ouvrir la piscine au public, la façade maritime de celle-ci s'est écroulée, causant des dégâts considérables à l'infrastructure. Pour rappel, les travaux qui ont nécessité une enveloppe de 40 MDA (millions) consistaient en la rénovation totale du bassin, la réalisation d'une cafétéria et d'un restaurant, ainsi que des vestiaires et le revêtement extérieur. Mais ce qui pose problème, c'est le mur de soutènement qui n'a toujours pas été refait, et nécessite la construction d'une jetée de près de 2 000 m2. Espérons seulement que cette fois-ci les Skikdis pourront enfin profiter de ce magnifique joyau architectural qui viendra combler, un tant soit peu, le vide sidéral en matière d'infrastructures de loisirs et de détente et dire qu'enfin une des innombrables promesses, qu'on leur a faites, a été tenue.