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«Place aux jeunes, leur faire confiance, c'est l'avenir» Abdelkader Bouazzara. Commissaire du 11e Festival international de musique symphonique d'Alger
Le commissaire du Festival international de musique symphonique d'Alger et directeur de l'Institut national supérieur de musique d'Alger, Abdelkader Bouazzara, présente cet événement mélomane dont c'est la 11e édition et l'invité d'honneur l'Egypte. – Le Festival international de musique symphonique d'Alger, dont c'est la 11e édition, est placé sous le signe de la jeunesse… Oui, effectivement, les jeunes fêtent la musique. Nous donnons leur chance aux jeunes et talentueux instrumentistes, chefs d'orchestre, chefs de chorale… Place aux jeunes, c'est l'avenir. Et puis, leur faire confiance. – Comment se présente la 11e édition du Festival international de musique symphonique d'Alger ? Le Festival international de musique symphonique d'Alger est un défi d'abord. Déjà, nous sommes arrivés à la 11e édition. Nous venons de célébrer un grand anniversaire. Celui de la 10e édition. Où nous avons vécu de moments très forts à propos de la musique universelle. Cette année, nous avons voulu célébrer la musique symphonique autrement. Avec une nouvelle baguette dirigeant l'Orchestre symphonique constitué de jeunes musiciens. Il s'agit du jeune chef d'orchestre, Lotfi Saïdi. Il a déjà dirigé cet orchestre et de nombreuses formations. Il est toujours en formation. Nous lui faisons confiance, et entièrement. Et nous avons donné l'occasion à une dame pour créer une chorale. C'est Mme Wiam Hamouda Benamar qui a donné sa chance aux jeunes de s'exprimer, de créer et de constituer une chorale. Et le charme et la magie de cette chorale, c'est qu'elle est enfantine et elle sera mise à l'honneur. – Combien de pays participeront au Festival international symphonique d'Alger ? Je rends hommage aux 16 pays participant à la 11e édition du Festival international symphonique d'Alger. Des pays qui ont une tradition de musique sage, académique et professionnelle. Je les salue de tout cœur. Ils sont toujours fidèles à ce rendez-vous annuel, culturel et international. Un rendez-vous incontournable. Un événement annuel qui est devenu un carrefour qui rassemble les meilleurs musiciens, compositeurs, chefs d'orchestre, interprètes, chanteurs lyriques…Alger est devenue la capitale de la grande musique. Cette musique savante que même le temps semble épargner puisqu'elle a traversé des siècles et des époques sans prendre une ride. Cela est dû à son essence et à son originalité. – Et un public fidèle, mélomane, averti… Nous sommes fiers de notre pays et de notre public. Puisque le public est le Festival symphonique d'Alger et vice versa. C'est grâce à ce public mélomane, connaisseur, fidèle, que le Festival international de musique symphonique a drainé 10 000 personnes venues assister à toutes les soirées. C'est presque 1500 personnes chaque soir. Nous en sommes très ravis. Je suis fier du citoyen algérien qui a montré une grande maturité envers ce genre musical par excellence. Un public qui célèbre une fête de la musique avec élégance et avec une très grande attention au gré des concerts et soirées de ce festival. Depuis la création du Festival international symphonique d'Alger, le public ne cesse de grossir, s'agrandir… C'est-à-dire depuis 2009. Je rends hommage aussi à ces grands musiciens de l'Orchestre symphonique, qui sont toujours fidèles au rendez-vous pour donner le meilleur d'eux-mêmes. – Et l'hôte d'honneur… Comme le veut la tradition, chaque année le Festival international symphonique de musique d'Alger convie un hôte parmi les pays fondateur de ce festival. Et l'invité d'honneur de la 11e édition est l'Egypte. Je suis content que cet événement ait sa place au sein de la sphère mondiale de la grande musique. Une réunion musicale internationale. Ce brassage montre que la culture, la musique, est le seul langage qui peut réunir toutes les nations, tous les peuples.