Une enveloppe financière de 3,5 milliards de centimes est consacrée pour la concrétisation du projet d'AEP qui alimentera Semmar, Bent Méliani, Ouled Saâda, Ouled Ali afin d'augmenter le débit de l'eau considéré trop faible. En dépit des différents programmes initiés par le président de la République en vue d'améliorer le cadre de vie du citoyen, Kalaâ présente un panorama désolant, non loin de celui du cimetière ottoman, l'un des sites témoignant de l'ancrage de cette localité dans l'histoire. Scindée en deux importantes agglomérations (Chef-lieu et Semmar), la commune nécessite, selon son maire, un programme spécial pour y amorcer un développement s'articulant autour de la sauvegarde des vestiges et de la promotion du cadre de vie du citoyen. Ainsi, avec la création de la nouvelle Kalaâ sur une étendue de 14 hectares, le P/APC évoque le problème de l'eau potable où les familles ne sont approvisionnées qu'une heure toutes les 48 heures. « Un débit considéré trop faible en attendant la concrétisation de l'ambitieux projet d'AEP qui alimentera Semmar, Bent Méliani, Ouled Saâda, Ouled Ali pour arriver au chef-lieu et, ce, à partir du forage prévu à Aïn Mazroua et auquel une enveloppe financière de 3,5 milliards de centimes est consacrée », précise le maire. En plus des routes fortement dégradées, Galoua, le P/APC ne cache pas son insatisfaction devant ce qu'il qualifie de faible couverture sanitaire en parlant surtout de la fermeture, durant la dernière décennie, de l'aile de maternité au niveau du centre de Semmar. Plaidoirie pour la fixation de la population « Si l'on est peu lésé par la non fonctionnalité des quatre salles de soins sises aux douars Kedida, Darja, Kedadra et Béni Hachem, l'on est plutôt très sensible à l'absence des services de la maternité, puisque nos parturientes encourent de réels dangers lors de leur évacuation sur Yellel ou Relizane. Et quand on connaît l'état des routes et la distance à parcourir, il est aisé de mesurer les risques », affirme le premier responsable local. Plaidant pour la fixation de sa population intéressée par l'élevage et l'agriculture, notamment après l'entame des lâchers d'eau à partir d'une retenue nouvellement réalisée, le maire sollicite l'inscription de projets de développement en réclamant un quota conséquent de logements ruraux.