La cité du 1er Mai de Ouled Yaïch (ex-1000 Logements), vu sa situation stratégique et la disponibilité d'espaces non encore aménagés, est souvent convoitée de toutes parts. Des terrains y sont ainsi grignotés petit à petit. Ainsi, deux directions, relevant du secteur de l'habitat, en l'occurrence la Dlep et la Duch, se disputent une même assiette de terrain pour y implanter leurs projets respectifs. La première a prévu l'installation de 84 locaux professionnels dans la parcelle située à la sortie de la cité (côté est). Le choix du terrain a été décidé en 2006, dans le cadre du projet des « 100 locaux par commune », initié par le président de la République. Toutefois, ce projet n'a pas été lancé à temps du fait des contestations des citoyens résidant dans le voisinage, réclamant la préservation de leur cadre de vie. Dès lors, une autre direction la Duch prend le relais pour réussir là où la première avait échoué, en prévoyant d'aménager cet espace, avec un jet d'eau et une aire de jeu pour les enfants, dans le cadre d'un projet d'amélioration urbaine. Le hic est que ce nouveau projet se heurte à un blocage d'ordre administratif, vu le litige qui existe entre les deux directions. A l'APC, le problème se pose effectivement avec acuité. Le P/APC s'était contenté de dire que l'ancien projet avait été annulé, en ajoutant qu'il y a possibilité de son transfert à un autre emplacement plus adapté. Les retombées du manque de coordination entre deux organismes du même secteur sont ainsi subies par les habitants de la cité du 1er Mai. L'opération d'aménagement de cette dernière « piétine » toujours, pour des considérations bureaucratiques. La cité, supposée être la vitrine de la ville, croupit dans une situation lamentable avec des travaux d'aménagement qui traînent, des rues impraticables, des espaces délaissés... Les habitants se demandent à quand la fin de ce calvaire. Et comme un malheur ne vient jamais seul, les espaces et alentours de la cité, censés être des espaces verts, sont détournés avec l'installation de nouvelles bâtisses abritant, notamment, le siège de l'Onou, l'inspection du travail ainsi que la direction régionale du commerce. Ces projets étaient pourtant programmés à la cité Becourt, située en plein centre-ville de Blida, qui se trouve également délaissée.