La vie dans les cités urbaines dans la commune de Ouled Yaïch se dégrade de jour en jour. Elle touche l'hygiène publique, l'état des routes, l'absence des espaces verts et la déformations des immeubles au vu et au su des autorités qui ne font rien pour stopper cette anarchie. L'APC, depuis surtout la suspension du président élu, connaît une paralysie, se contentant de gérer les affaires courantes aux dépens de la prise en charge des véritables préoccupations des citoyens. Des habitants du quartier du 1er Mai (1000 logements) nous font remarquer que le président intérimaire qui circule en carrosse flambant neuf ne daigne pas balayer devant la porte de l'APC. Il enjambe plusieurs fois par jour des entassements sur le lieu de ramassage, devenu à son tour des décharges publiques avec tous les dangers et risques de prolifération de maladies contagieuses. Les exemples se multiplient dans les autres quartiers populeux. Malgré les maintes doléances présentées par les citoyens, la situation continue d'empirer. Les rues et le terrain vague environnant qui sert d'air de jeu pour les enfants et les jeunes, sont inondés d'immondices et d'ordures de toutes sortes, dont les sachets en plastique, créant ainsi un paysage de désolation en pleine zone urbaine. En matière d'espaces verts, le même constat se dégage. Aucun espace ou jardin public n'est entretenu laissant place à la poussière qui y bat son plein. Le seul qui a été aménagé à l'entrée de la commune se trouve dans un état de délabrement flagrant. De plus, il y a une prolifération de chiens errants porteurs de maladies, dont la rage en nombre inquiétant qui menacent la sécurité des citoyens de jour comme de nuit. Aucune mesure de lutte n'est prise pour leur élimination. Un budget conséquent a été alloué. Aucun prétexte ne sera accepté pour fuir les responsabilités. L'organisation de volontariat peut aussi concourir à changer le paysage de cette commune fortement urbanisée souffrant des aléas d'une ville transformée en cité dortoir uniquement. Les fléaux sociaux y battent leur plein et les jeunes de cette ville sont victimes d'un manque flagrant de prise en charge. La saison estivale est presque à sa fin et les habitants de Ouled Yaïch qui ont souffert le martyre cet été à cause des piqûres et des dérangements nocturnes causés essentiellement par les moustiques craignent l'arrivée des premières pluies qui rendent la marche au niveau de cette ville quasi impossible, et ce, à cause de la boue qui s'installe partout.