Les risques de transmission de maladies hydriques planent sur la plage de Marina, à proximité du port de Ténès. En effet, cette plage, qui longe la façade maritime, est envahie par les eaux usées de l'oued Allala, lequel déverse directement les rejets de la zone industrielle de Sidi Akkacha dans la mer. Malgré le danger, le site en question est autorisé quand même à la baignade au point que des centaines d'estivants s'y rendent chaque année sans se soucier des maladies qui les guettent, telles que la conjonctivite et les affections dermatologiques. Les services de la prévention ne semblent pas ignorer les périls auxquels sont exposés les estivants puisque, avant chaque été, ils procèdent à des analyses bactériologues du liquide qui plaident pour la fermeture de cette plage. Malheureusement, ces services laissent faire en cédant à « la pression de la commission de wilaya des plages » qui justifierait sa décision par l'inexistence de plages au centre de Ténès. Toujours est-il que la situation n'est guère reluisante et que le choix des autorités, du point de vue sanitaire, comporterait de graves répercussions sur la santé des citoyens. Cela renseigne en fait sur l'absence de moyens de prévention contre les rejets des eaux usées dans la mer, comme les stations d'épuration au niveau de la zone industrielle et de l'oued Allala.