La direction de l'environnement a lancé un vaste programme d'éradication des rejets des eaux usées dans les plages. L'opération, selon le premier responsable du secteur, s'est traduite par la réalisation de sept stations de relevage dotées de bassins et de pompes pour un montant de 4 milliards de centimes. Celles-ci, d'après notre interlocuteur, procèdent à la collecte des eaux usées avant de les déverser loin des villes côtières. Cela permettra aux baigneurs d'éviter tout contact avec les eaux polluées qui se déversaient au milieu des plages très fréquentées à Beni Haoua, Oued Goussine, Ténès, Sidi Abderrahmane et El Guelta. En outre, la direction de l'environnement a prévu un contrôle régulier des eaux de baignade avec le concours du laboratoire d'environnement basé à Alger. L'objectif de toutes ces actions consiste à prévenir et à éliminer les risques de maladies à transmission hydrique, d'autant que le littoral de la wilaya, qui s'étend sur 120 km, accueille chaque année de nombreux estivants. Le même dispositif a été prévu par la direction de la santé, dont les services ont été chargés d'effectuer des prélèvements périodiques des eaux des plages pour des analyses bactériologies et physicochimiques. Comme on le voit, un effort particulier a été consenti cette saison par les autorités locales pour protéger la côte des effets de pollution et de contamination, ce qui a permis l'ouverture de nouvelles plages et la réhabilitation d'autres demeurées longtemps fermées au public pour les mêmes motifs. Au total, 25 plages, réparties sur six communes côtières, ont été autorisées à la baignade par les services concernés. Une opération d'aménagement des accès y menant a été engagée par la direction des travaux publics. L'autre nouveauté de la présente saison estivale concerne la mise en place de nouvelles infrastructures d'accueil le long du littoral, tels les 3 centres de vacances à Ténès et les 16 camps de toiles à Ténès, Sidi Abderrahmane, El Marsa, Decheria, Oued Goussine et Beni Haoua.