Les habitants de la cité 160 Logements, dans la ville Fréha (30 km à l'est de Tizi Ouzou), réclament l'amélioration de leur cadre de vie. Des requêtes adressées aux autorités locales sont restées lettres mortes, en dépit des multiples rappels. « Rien n'est fait depuis 2004, date à laquelle nous avons entamé nos démarches pour attirer l'attention des autorités sur l'état de délabrement et d'insalubrité de notre quartier. Les travaux exécutés après le séisme de 2003 n'ont servi à rien, puisque le travail a été expédié à la hâte », fulmine un membre de l'association de la cité. Plus urgents, les habitants s'inquiètent quant à l'état des vides sanitaires. « Les caves des bâtiments A et B sont inondées d'eaux usées et de pluie qui risquent de contaminer le réseau d'eau potable. Un fait qui favorise également la prolifération d'insectes et d'animaux nuisibles. Aussi dangereux que cela, la défection des colonnes montantes. Des cas d'électrocution se sont déjà produits », s'alarment les locataires. Construite au début des années 1980, la cité n'a bénéficié d'aucun programme pour son entretien depuis qu'elle est devenue patrimoine de l'OPGI, disent les résidents. L'aspect extérieur ainsi que toutes les parties communes sont complètement détériorées, ajoutent-ils. Ces dernières années, et à l'image de toutes les communes de Tizi Ouzou, Fréha a bénéficié du programme sectoriel pour l'amélioration urbaine. « Selon nos informations, l'étude a été finalisée mais les travaux peinent à commencer. Nous continuons à souffrir d'un cadre de vie infernal », se plaint-on. A en croire les membres de l'association, la cité des 160 Logements semble manquer de tout, à commencer par l'éclairage public, l'aménagement des espaces verts, de l'aire de stationnement, la clôture, la réalisation d'un terrain de sport combiné et la réfection des trottoirs, entre autres.