Près de 149 bâtisses situées dans les zones concernées par le programme d'éradication de l'habitat précaire dans plusieurs quartiers de la ville de Sidi Bel Abbès restent à démolir. Un chiffre qui illustre l'ampleur de la tâche dévolue aux services de l'APC et de la daïra de Sidi Bel Abbès qui affirment que des moyens importants ont été mis en œuvre depuis le début de cette opération. D'autant que les familles qui y résident doivent bénéficier d'un transfert vers de nouveaux logements dans les nouvelles cités, notamment dans la nouvelle zone d'habitation de Sidi Djillali. Une population qui doit être déplacée au fur et à mesure de la réalisation du programme d'urgence inscrit en 2000 et qui prévoit la construction de nouveaux logements. Une première opération a été lancée la semaine dernière au niveau du quartier de Sidi Amar et de la ferme Loumet, indique un responsable de l'APC. Vendredi dernier, une vingtaine de familles résidant dans trois sites (rue Attou Lahbib, rue Saïd H'nnifi et Paul Barre) ont été relogées à la cité 300 logements de Sidi Djillali. Ceci en attendant, bien sûr, l'inscription de nouveaux programmes, toujours dans le cadre de l'éradication de l'habitat précaire qui affecte sensiblement la ville.