Décontamination dans les sites industriels : Deux entreprises à l'œuvre à ArcelorMittal Le chantier de décontamination ouvert sur le site d'ArcelorMittal est sérieusement pris en charge par Normapren, qui réalise, en partenariat avec Sita décontamination, une opération de déstockage des transformateurs usagés contaminés par les polychlorobiphényles. Les travaux consistent à les vidanger et à récupérer les matériels et matériaux pour ensuite les exporter vers la Belgique pour incinération. Par ce procédé, il s'agit d'éviter la production de dioxines, hautement toxiques et pour l'homme et pour l'environnement. Normapren, basée à Annaba et spécialisée dans l'élimination des produits toxiques, s'est associée à cet organisme belge pour réaliser une série d'actions de déstockage du polychlorobiphényle, conformément à la Convention de Bâle ratifiée par l'Algérie. Dépollution de l'oued Seybouse : Une étude est en cours La dépollution industrielle du bassin versant de l'oued Seybouse fait l'objet d'une étude qui a été confiée à un partenaire étranger spécialisé. Celle-ci, d'un montant de 360 MDA (millions), devra permettre l'identification des unités industrielles polluantes et des types de traitement de rejets que celles-ci utilisent, a précisé le directeur de l'environnement, Omar Alleg. La Seybouse qui traverse 2 wilayas de l'Est (Annaba et Guelma ), est sérieusement atteinte par la pollution à cause des rejets provenant des entreprises industrielles. L'autre centre d'intérêt de cette étude, qui sera réalisée sur une période de 15 mois à partir de la notification de l'ordre de service (ODS), concerne également « l'identification du type de traitement de la pollution par zone d'activité industrielle et l'évaluation de coûts financiers de ce traitement ». L'impact attendu de ce travail est la dépollution du milieu naturel et la mobilisation des ressources en eau au bénéfice de l'agriculture et de l'industrie. La Seybouse draine un bassin versant de plus de 6471 km2. L'oued enregistre des débits de rejets de toutes sortes (urbains, industriels, etc.), particulièrement dans sa partie de descente (Guelma-Annaba) du fait d'une industrialisation importante. El Bouni se métamorphose El Bouni opère sa mue. L'édification d'un gigantesque campus universitaire génère des changements notables dans cette commune, créée pour desserrer l'étau sur Annaba. Les contours d'une future grande cité sont d'ores et déjà visibles. Les réaménagements urbains ont conféré au centre-ville un nouveau look, et le grand quartier jouxtant l'université prend forme. Dans cette commune, ce sont les habitations précaires qui ont entravé la dynamique de la construction. La problématique s'est posée en terme d'occupation de terrains d'assiette et non pas en terme de programmes d'habitat. Ces dernières années, l'on ambitionne d'atténuer progressivement la pression sur le logement. Des programmes sociaux et LSP ont été injectés pour venir à bout du phénomène des baraques. Avec l'éradication de la cité SAS qui reste un point noir dans le tissu urbain, Sidi Salem est éligible à de meilleures perspectives d'autant plus que le programme d'équipement la conforte dans ses ambitions de cité touristique. Les habitants de ce vieux quartier seront relogés à la faveur de l'aboutissement du programme en cours près du site du pôle universitaire. Pour rappel, Sidi Salem a vu le jour dans les années 1950, mais la situation de cette cité est devenue de plus en plus difficile, notamment avec l'exode rural. C'est le quartier le plus peuplé, qui pâtit, par conséquent, de multiples contraintes. A. S. , T. G.