La population de Dirah (14 700 âmes), commune sise à l'extrême sud de la wilaya de Bouira, souffre du manque d'eau potable. Les 22 villages, qui forment cette municipalité à caractère agro-pastoral et possédant une réserve pétrolière importante de 180 puits, dans la localité El Guitrine, dont le premier puit a été découvert en 1947, n'arrivent pas à étancher leur soif. Le P/APC que nous avons rencontré déplore aussi le manque d'autres commodités à l'image du gaz naturel dont plusieurs localités ne sont pas encore raccordées, à l'instar de Toutta et Zeboudja. Selon ce dernier, les routes sont impraticables et les réseaux d'assainissement dégradés. Dans le programme des PCD, le P/APC de Dirah affirme que les moyens de cette commune sont limités et n'arrive pas à satisfaire tous les besoins de la population. Soulignons que les ressources de la collectivité proviennent des fiscalités de la canalisation du transport du pétrole et du centre de distribution des matériaux de construction. Se sentant lésés dans leur droit le plus absolu, les habitants de Dirah réclament en premier lieu le renforcement en eau potable. Notons qu'ils sont alimentés par des camions-citernes une fois par semaine. Il est utile de préciser que deux forages d'eau ont été réalisés mais ne sont pas opérationnels pour cause d'un branchement en électricité. Par ailleurs, une seule retenue collinaire a été réalisée dans le village Ouled Yahia, pour les besoins d'irrigation des terres agricoles.