Maison de la culture Mouloud Mammeri : Hommage aux anciennes chanteuses A l'occasion de la Journée nationale de l'artiste, célébrée le 8 juin, la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, a organisé un hommage aux anciennes chanteuses kabyles, dédiée à Cherifa, Djamila, Anissa, Ldjida, Chabha et la défunte Zohra. De grandes personnalités du chant et de la culture kabyles étaient présentes à la cérémonie. La présence du grand public était aussi importante. L'animation de la journée a été assurée par ces illustres chanteuses, faisant revivre les années phare de « Ourar L'Khalath ». Cette troupe a été créée, rappelle-t-on par Lla Chrifa dans les années 1950. « Nous venons d'assister, non pas à la réhabilitation mais à la célébration de la grande heure de ces dames qui ont magnifié les chansons algériennes de Kabylie », estime l'auteur Abdenour Abdeslam. « Personnellement, c'est un grand honneur d'avoir rendu hommage à ces grandes femmes qui ont beaucoup apporté au chant kabyle », nous déclare le chanteur Kheloui Lounès. Lounis Aït Menguellet quant à lui, nous dira : « Par cet hommage, on veut dire à ces femmes qu'on était et on reste toujours à leurs côtés, pour les soutenir et les féliciter. Même la jeune génération finira par revenir à sa culture et ses origines. » L'objectif de la cérémonie n'a pas été seulement un hommage aux chanteuses, mais vise également à faire rappeler ou faire connaître aux jeunes d'aujourd'hui, ces grands noms qui ont servi le chant, la culture et l'identité amazighes. « C'est un excellent jour pour nous, mais normalement, il ne devrait pas y avoir qu'une seule journée pour l'artiste, qui sacrifie toute sa vie pour ce chant, pour cet art et cette culture », dit la grande chanteuse Ldjida. A la fin de la journée, des prix ont été remis aux chanteuses invitées. Un prix exceptionnel a été décerné à Cherifa. « On t'a réservé ce prix pour une belle occasion comme celle d'aujourd'hui », dit le directeur de la maison de la culture, Ould Ali L'Hadi, à l'adresse de Cherifa, en lui délivrant le prix. Larbâa Nath Irathen : 10/10 pour Thiziri Le personnel du cycle primaire du secteur de l'éducation et les parents d'élèves de la commune de Larbâa Nath Irathen ont vécu une euphorie et un moment intense de joie suite au record réalisé par une écolière de cette localité à l'examen d'entrée en première année moyenne. En effet, Taoussi Thiziri apprenante en classe de cinquième année primaire à l'école de Tighilt El Hadi Ali, dans la commune de Larbâa Nath Irathen a obtenu une moyenne de 10/10 à l'examen d'entrée au collège, un record qui n'est pas fortuit et qui vient pour confirmer la réussite de tout un projet d'enseignement établi à l'avance pour l'année scolaire 2009/2010 par l'inspecteur de l'enseignement et de l'éducation de cette circonscription. Un projet dont l'objectif est l'amélioration de la qualité des résultats basée sur la formation académique et pédagogique des enseignants. Une formation ayant ciblé la maîtrise des méthodes d'apprentissage de l'approche par compétences, et de dextérité de la pratique en classe. Par ailleurs, le taux de réussite dans la circonscription éducative de Larbâa Nath Irathen est de 74,75% dépassant ainsi le taux de la wilaya de Tizi Ouzou , qui est de 71,43%. Aït Bouadou : Budgets insuffisants La commune d'Aït Bouadou, dans le sud de la wilaya de Tizi Ouzou, a bénéficié d'une cagnotte de 30 millions de dinars destinés aux projets communaux de développement. Il est à signaler que durant l'exercice écoulé, cette municipalité n'avait reçu que 25 millions de dinars. Cette légère augmentation est accueillie avec joie par l'exécutif communal, même s'ils savent que l'on est loin de répondre positivement aux doléances des citoyens. Pour l'exercice en cours plusieurs projets sont retenus. À savoir, l'achèvement de la maison de jeunes du village d'Aït Djemâa et la réalisation d'une unité de soins à Aït Irane. Il est aussi question du revêtement de la route dite Thala Nain vers Outhane dans le village d'Aït Mâalem et celle d'Isselmane dans le village d'Aït Amar. Des travaux d'aménagement sont également prévus pour les deux pistes (Aït Mansour et Ighil Bwarmi) au village d'Aït Djemâa. Quant au chemin Aït Khelfa, ce sont des travaux de consolidation qui seront faits. L'assainissement n'est pas oublié, puisque deux tronçons seront réalisés à Aït Oulhadj et à Ibadissen. Des prolongements d'assainissement de moindre importance sont aussi retenus à travers plusieurs hameaux de la localité. Le premier magistrat de la commune indiquera : « Même s'il y a une légère augmentation par rapport à l'exercice écoulé, nous ne sommes pas satisfaits car pour prendre en charge les préoccupations des citoyens il nous faudra beaucoup plus que 30 millions de dinars. Notre municipalité a un énorme retard et beaucoup de carences subsistent. » Aït Idir Hocine, F. Bouhaci, Hamid Meradji