Résultats du BEM : Une première avec 72,72% de réussite Avec un taux de réussite jamais égalé depuis l'Indépendance, la capitale des Hauts-Plateaux sétifiens a placé la barre haut avec ses 72,72%. Sur les 21 879 candidats ayant passé, le 7 juin dernier, l'examen du BEM, près de 15 910 ont été retenus. Le CEM de Hammam Guergour s'est classé premier avec un pourcentage de 100%. Sur les 188 CEM concernés par l'examen, 30 établissements ont réalisé un taux supérieur à 90% ; 117 autres ont dépassé les 72%, et trois brillants élèves ont obtenu des moyennes supérieures à 19/20. L'on note que 1 050 autres ont déroché le fameux sésame avec 16/20. Il faut, par ailleurs, souligner que 15% d'entres eux ont obtenu le ticket d'entrée au lycée avec plus de 14/20 de moyenne. Notons aussi qu'une élève, infirme moteur d'origine cérébrale (IMC), a pu avoir son BEM avec une moyenne de 10,54/20. « Pour la 4e année consécutive, la wilaya marque d'autres nouveaux points. Avec un tel taux de réussite, qui nous permet de battre tous les records de la wilaya, nous ne pouvons que nous réjouir », dira Abdelaziz Ghanem, le directeur de l'éducation. Cité des 400 logements : L'arnaque à la chiromancie Faisant preuve d'une foi inébranlable et d'une témérité extraordinaire dans tout ce qu'elles entreprennent pour arriver à leurs fins dans ce milieu controversé de l'arnaque, du faux et du trafic en tout genre, deux jeunes femmes, âgées entre 25 et 35 ans, ont, dans la journée de jeudi dernier, délesté une autre jeune femme d'un important lot de bijoux après s'être introduites chez elle pour lui dire la bonne aventure. Cela s'est passé à la cité des 400 logements. Elles ont frappé à sa porte, et la jeune femme s'est retrouvée nez à nez avec deux « guezanates », qu'elle a fait entrer. Aussitôt installées, les deux femmes commencent le manège habituel pour accaparer son attention. Subjuguée, elle écoute sans broncher les paroles de la voyante qui lui « lisait les traits de la main ». Pour ne pas éveiller les soupçons de la cliente, la voyante de circonstance reste dans les généralités en lui parlant de ses préoccupations et des changements positifs dans sa vie future, sans jamais faire allusion à un éventuel échec. Harponnée, la jeune femme s'est laissée faire. A ce moment-là, la deuxième voyante interviendra à son tour pour lui dire qu'elle est « possédée », et que ce mal est venu par le biais d'une bague qu'elle portait occasionnellement. Sans réfléchir, la jeune femme est allée chercher son coffret à bijoux pour le déposer aux pieds de la voyante. Cette dernière saisira une bague au hasard parmi les bijoux pour la fixer de ses yeux avant de la mettre à son doigt, en lui disant que c'est fini et que le mal est parti. Soulagée, la jeune femme s'est redue à la cuisine pour leur préparer le café, mais à son retour, elle n'a trouvé personne. Les deux femmes sont parties en emportant avec elles le coffret plein de bijoux. La jeune femme a eu beau courir, en vain. Une plainte a été déposée auprès des services de police. Prix Ali Maâchi : Yamine s'illustre avec El Wajaâ El Ati Yamine Ben Lahcen Toumi, enseignant à l'université Ferhat Abbas, a reçu le prix Ali Maâchi, initié par le président de la République au profit des jeunes créateurs. La compétition a vu la participation de 500 de ces derniers, entre dramaturges et romanciers. Le prix a été décerné à Yamine Ben Lahcen Toumi pour son roman intitulé El Wajaâ El Ati (La prochaine douleur). Le texte étale le conflit entre générations, tout en illustrant la définition de patrie, liberté, langue et religion aux yeux d'un ancien vétéran et son fils, le terroriste. Le prix a été partagé entre lui et deux autres personnes de Tizi Ouzou et Djelfa. Le ministère de la Culture s'est engagé à éditer l'ouvrage de l'auteur précité, en plus de onze autres œuvres littéraires Azza R., L. Bourdim, Leïla Benani