La 16e édition de cette manifestation culturelle aura lieu du 20 au 25 décembre 2019. Cette année, la Semaine du cinéma algérien à Lille, qui aura lieu du 20 au 25 décembre 2019, sera dédiée au 7e art féminin. C'est ce qu'a déclaré, samedi, lors d'un point de presse animé à Tizi Ouzou, le président de l'association Sud Nord évolution, Ali Bouhouf, responsable de l'organisation de cette manifestation. «Nous avons décidé de placer la 16e édition de notre manifestation sous le signe «la femme dans le cinéma, et ce, en guise d'hommage aux actrices, réalisatrices algériennes», a souligné M. Bouhouf qui a parlé aussi d'un partenariat avec l'association culturelle Azar de Tizi Ouzou en vue, précise-t-il, de «rester dans le sillage d'un travail en direction des artistes des deux rives. Nous voulons, à travers l'organisation de cette activité, contribuer à développer l'esprit d'échanges interculturels», a-t-il souhaité. Il a également ajouté que la préparation et l'organisation de cet événement culturel est assurée par une équipe d'artistes bénévoles, structurés notamment dans des associations. Il a expliqué aussi que ces journées du cinéma algérien suscitent un grand engouement chez la communauté algérienne établie à Lille. «Malgré que notre association ne dispose pas de beaucoup de financements, la semaine du cinéma algérien à Lille enregistre, chaque année, une réussite, et ce, grâce à la volonté de ses organisateurs et l'adhésion de plusieurs artistes à notre action. Notre objectif est de créer une dynamique culturels à travers ces rencontres», souligne aussi M. Bouhouf. De son côté, Lyazid Khoudja, l'un des réalisateurs qui ont accompagné ce rendez-vous culturel depuis les premières éditions, a précisé aussi que l'objectif de cette manifestation, cette année, est de mettre en valeur l'apport de la femme dans l'histoire de notre pays. Il s'agit, a-t-il ajouté, de tenter à créer un pont entre la communauté d'origine algérienne basée dans les villes du Nord de France avec leur pays d'origine. Boukhalfa Amazit, qui accompagne lui aussi les membres de l'Association Sud Nord évolution dans la préparation et l'organisation de cet événement, a fait remarquer que la semaine du cinéma algérien à Lille n'est pas un festival avec un jury de sélection de films. Il s'agit, selon lui, des projections de film sans payer de droits, et ce, avec l'accord des réalisateurs. «On organise cette manifestation juste pour le cinéma algérien», a-t-il précisé. Le chanteur Malik Kazoui qui a eu l'occasion de participer plusieurs fois à cette manifestation, a estimé que la dernière édition (2018) était très intéressante, notamment pour son caractère ayant trait à l'adaptation du roman en film. «Il est très important de travailler sur cet aspect qui consiste à voir comment transmettre l'écrit à l'image», a-t-il dit. Par ailleurs, au programme de la 16e édition de ce rendez-vous avec le 7e art, on note, entre autres, la projection des films Sur les traces du passé de Rezika Mokrani, Rachida de Yasmina Bachir Chouikh, Papicha de Mounia Meddour, Quels droits pour les femmes de Samia Châala et Mektoub de Lamia Brahimi Belhadj. Des tables rondes sur le 7e art, et ce, en présence des professionnels du cinéma seront également au menu de l'édition 2019 de la semaine du cinéma algérien à Lille.