Entré en vigueur à partir du 1er mai, l'arrêt biologique, interdisant l'utilisation des chaluts pélagiques, semi pélagiques et de fond pour pêcher dans des zones de frai, est respecté par l'ensemble des pêcheurs. « Ces derniers se sont rendus, a priori, compte que le repos biologique est une nécessité pour préserver les ressources halieutiques et assurer la pérennité de la pêche qui demeure le secteur le plus prisé par les jeunes de la région », apprend-on auprès des responsables de la Chambre de pêche. Cependant, si l'on se fie aux propos recueillis auprès de quelques marins-pêcheurs, certains patrons de pêche, défiant le dispositif de contrôle en place, continuent à exercer une pêche illicite dans les zones de reproduction. Toujours selon nos interlocuteurs, « Cet acte est motivé par le profit immédiat sachant que cette zone (la zone de frai) est souvent fréquentée par des espèces nobles excessivement chères sur le marché, telles que le rouget, la crevette impériale, le pageot et autres… » D'ailleurs, nous apprenons en outre que « le refus de se soumettre à cette restriction a été manifesté par une tentative de grève amorcée par les réfractaires ». Néanmoins, la manœuvre n'a pas abouti grâce à la vigilance de l'ensemble des intervenants dans le secteur de la pêche.