A l'issue de la quinzième journée de championnat d'élite avec ses deux Ligues, et même s'il reste encore des matchs en retard pour la Ligue 1 déterminants, voire décisifs, aussi bien pour l'octroi du titre honorifique de champion d'hiver que pour le sort de certaines équipes quant à leur classement réel sur le tableau, certains arbitres donnent l'impression d'être essoufflés car laissant apparaître à travers leurs prestations certains camouflets dus en grande partie à un placement tactique mal calculé. Il est de notoriété publique que c'est au pied du mur (la fin du championnat) que l'on peut juger le boulot d'un maçon, il reste entendu que la mise dans le bain au besoin de la grande compétition d'élite d'une cuvée de jeunes arbitres pétris de qualités demeure la plus grande satisfaction à tirer, côté arbitrage, de ce premier tronçon. Ceci étant, il n'est pas normal que des arbitres titrés et surtout expérimentés car habitués aux grandes sensations et autres fortes émotions, laissent derrière eux le malheureux constat d'un carnage dans le domaine de l'appréciation, particulièrement dans l'aspect des grandes décisions pouvant influencer gravement l'issue d'une rencontre que sont les coups de pied de réparation. Pire encore, la consommation de fautes techniques transgressant, à l'occasion, l'énoncé rédactionnel typique des lois du jeu. Il est opportun de rappeler à nos vaillants arbitres, à chaque fois que de besoin, la fameuse et non moins pertinente question que ne cessait de poser notre grand maître des questions psychotechniques, le regretté El Hadj Ahmed Khelifi, lors des séminaires-bilans, relative aux décisions qui prêtent à grande contestation que prend un arbitre dans une rencontre et que sont le penalty et l'exclusion. Dans le domaine de la collaboration fonctionnelle, laquelle obéit préalablement à une tactique conventionnelle, a été relevée dans le signalement des assistants sans chercher le meilleur placement positionnel avec une juste lecture visuelle pour éviter de mettre toute l'équipe arbitrale dans une situation conflictuelle. Salim Oussaci